1- Herrera Vega, Eliana, 2011, session automne, « Théorie des médias » note de cours présenté en classe le 12 et 15 septembre 2011.
2- Dacheux Eric, La communication : éléments de synthèse. Communication et langages. N°141, 3ème trimestre 2004. pp. 61-70.
3- Habermas Jurgen (1989) Médias de communication et espaces publics, Réseaux Vol 7, 34 pp. 79-96
4- Mariet François, (1990), Le marché télévisuel et la démocratie de l’audience, Communications, n° 51, pp. 57-70.
5- Wurtzel, A et Turner (1992), « Fonctions latentes du téléphone. Ce qui manque lorsque la ligne est coupée », Réseaux, n° 92, 11 p.
6- Luhmann Niklas, (1991) Suhrhampf Verlang, Ackermann Werner, Quéré Louis. Communication et action. In: Réseaux, 1991, volume 9 n°50. pp. 131-156.
7- Popper, Karl, Stanford Encyclopedia of philosophy: http://plato.stanford.edu/entries/popper/
8- Shannon, C.E. A Mathematical Theory of Communication The Bell System Technical Journal, Vol 27, pp. 379-423, 623-656, July, October, 1948.
9- Fondation Paul K. Feyerabend: //www.pkfeyerabend.org
10- Habermas:
http://sos.philosophie.free.fr/habermas.php
Stéphanie Lepage (5239351), Camille Goulet (5626254) et Valérie Gratton (4465536)
Thursday, 29 September 2011
Notre exemple de la théorie de Shannon et Weaver
1) Une source: le message qui essaie d’être transmis.
2) Un émetteur: comme une chaine de télévision émet le message à son public.
3) Un message: mots, gestes, etc. 70% de notre compréhension se fait à partir de gestes.
4) Un canal: les ondes dans lesquels passe le message. Peut-être retrouver sous la forme physique comme les ondes d’une radio ou d’un satellite.
5) Un récepteur: le ou les individus qui reçoivent le message.
6) Un destinataire: par exemple une chaîne de télévision qui vise un certain groupe d’âge.
7) Le bruit: n’importe quoi qui peut nuire à la transmission d‘un message. Par exemple, dans une salle de classe un élève peut confondre le message transmis par le professeur lorsqu’il est distrait par la conversation de ses partenaires de classe.
2) Un émetteur: comme une chaine de télévision émet le message à son public.
3) Un message: mots, gestes, etc. 70% de notre compréhension se fait à partir de gestes.
4) Un canal: les ondes dans lesquels passe le message. Peut-être retrouver sous la forme physique comme les ondes d’une radio ou d’un satellite.
5) Un récepteur: le ou les individus qui reçoivent le message.
6) Un destinataire: par exemple une chaîne de télévision qui vise un certain groupe d’âge.
7) Le bruit: n’importe quoi qui peut nuire à la transmission d‘un message. Par exemple, dans une salle de classe un élève peut confondre le message transmis par le professeur lorsqu’il est distrait par la conversation de ses partenaires de classe.
Notre perception du modèle de Shannon et Weaver
Selon nous, le modèle de Shannon et Weaver est le modèle de base de la communication puisqu’il illustre bien la transmission de l’information du point A au point B. Nous croyons qu’il est primordial de leur part d’avoir considéré la notion du bruit dans leur théorie. Lors d’une interaction entre deux individus, il est très commun d’avoir à faire face à des problèmes d’incompréhension, de transmission ou encore de perte d’information. Par exemple, lors d’un jeu d’enfant comme le jeu du téléphone, un message est transmis et change souvent en cour de route puisque chaque enfant interprète le message de manière différente. Lorsqu’il est matière de bruit, l’enfant est tenté de modifier le message puisqu’on retrouve plusieurs mauvaises interprétations dans leurs interactions. Par contre, il est important d’ajouter que selon nous Shannon et Weaver ont oublié d’inclure un élément fondamental du processus de transmission de l’information, soit le concept de rétroaction lors d’une interaction. Selon nous, le modèle de Shannon et Weaver devrait être circulaire et non linéaire. Lors d’un dialogue, on y retrouve toujours une rétroaction entre l’émetteur et le récepteur. D‘après nous, Shannon et Weaver ont délaissé le fait que le processus d’information doit se faire à l’aide d’un langage ou d’un code commun.
Exemples provenant des lectures
L’audimétrie, le marché télévisuel et la démocratie de l’audience Selon le texte de Mariet, « tout média vendant son espace à des annonceurs est soumis à une mesure de son audience, c’est pourquoi l’histoire de la mesure d’audience est inséparable de la commercialisation des médias comme supports publicitaires » (Mariet, 1990, p. 58). Cela nous démontre donc l’importance de l’audimétrie dans le secteur médiatique. Un problème en particulier ressort de ce texte et nous démontre le point de vue selon lequel chaque génération a une connaissance différente de la technologie aujourd’hui, ce qui nous pousse à croire que nous laisserions de côté l’audience la plus âgée ne l’incluant pas toujours dans la mesure d’audience (Mariet, 1990, p. 61).
Étude sur l’importance du téléphone à Manhattan Selon le texte de Wurtzel et Turner, une étude aurait été développée en 1975 afin de « mettre à profit la panne téléphonique de Manhattan pour vérifier un certain nombre de conjectures sur l’importance du téléphone » (Wurtzel et Turner, 1992, p. 133). On peut tirer des résultats de cette étude que « la perte de ce service engendrera des sentiments d’isolement et d’inquiétude et amoindrira l’impression de maîtrise de la vie quotidienne » (Wurtzel et Turner, 1992, p. 134). Cette étude démontre clairement que la perte du service téléphonique affecte énormément la population de Manhattan. De plus, cette étude démontre que l’utilisation de lettres ou d’autres types de médias qui distribuent la communication à sens unique comme la télévision « n’ont pu remplacer l’interaction immédiate offerte par le téléphone » (Wurtzel et Turner, 1992, p. 139).
Étude sur l’importance du téléphone à Manhattan Selon le texte de Wurtzel et Turner, une étude aurait été développée en 1975 afin de « mettre à profit la panne téléphonique de Manhattan pour vérifier un certain nombre de conjectures sur l’importance du téléphone » (Wurtzel et Turner, 1992, p. 133). On peut tirer des résultats de cette étude que « la perte de ce service engendrera des sentiments d’isolement et d’inquiétude et amoindrira l’impression de maîtrise de la vie quotidienne » (Wurtzel et Turner, 1992, p. 134). Cette étude démontre clairement que la perte du service téléphonique affecte énormément la population de Manhattan. De plus, cette étude démontre que l’utilisation de lettres ou d’autres types de médias qui distribuent la communication à sens unique comme la télévision « n’ont pu remplacer l’interaction immédiate offerte par le téléphone » (Wurtzel et Turner, 1992, p. 139).
Le modèle de Shannon et Weaver
Vers la fin des années quarante, une nouvelle théorie des communications fait son apparition. Cette dernière est connue sous le nom du modèle télégraphique et il est présenté par Shannon et Weaver. Premièrement, l’information se doit d’être transmise par un émetteur, c’est è dire, une chose ou personne qui produit le message puisqu’il en est la source principale. Le message est transmis par un transmetteur qui lui se doit de transformer les signaux pour qu’ils soient bien compris. Par la suite, le message passe par un canal qui est la partie physique du processus de transmission. Le canal est le téléphone ou l’ordinateur utilisé pour communiquer. À cause du côté technologique du canal, il se peut que certains bruits surviennent. Une source de bruit est une interférence ou une perte d’information lors de la transmission du message. Pour terminer, le message se rend vers le récepteur qui se doit de recevoir le message. Les limites du modèle de Shannon et Weaver sont que le processus est linéaire ce qui ne permet pas de rétroaction et par conséquent, la signification du message n’est pas retenu. De plus, ce modèle permet de voir la quantité d’information contenue par un message en question. Enfin, selon le texte de Luhmann, « le concept d’information en usage depuis Shannon et Weaver permet de formuler (…) (qu’)aucun processus de communication ne peut avoir lieu sans cette sélectivité de l’information » (Luhmann, 1991, p. 135).
Shannon, C. E.
A Mathematical Theory of Communication The Bell System Technical Journal, Vol. 27, pp. 379-423, 623-656, July, October, 1948.
Habermas
Selon Habermas, « il s’agit de relier au concept de monde vécu (…) le concept de système maintenant ses limites, concept qui ne relève plus de la théorie de l’action » (Habermas, 1989, p. 76). Dans cette école de pensée, ils associent le monde vécu et le système afin d’analyser la société.
Habermas:
http://sos.philosophie.free.fr/habermas.php
Dacheux
De son côté, Dacheux rejette le modèle d’une théorie classique puisqu’il ne prend pas en compte les pensées et les besoins d’une personne. D’après nous, Dacheux est un homme très intelligent puisqu’il considère le récepteur en fondant des interactions avec son objet de recherche. Par contre, plusieurs dangers se dressent devant lui puisqu’on se rend compte que la communication est un phénomène très complexe. D’autant plus, nous avons réfléchi à la signification du terme « communication », un terme très vaste et donc très difficile à définir alors, de son côté, Dacheux évite de faire comparaison entre la « communication » et nos « interactions.» Pour conclure, il est important d’ajouter qu’il prend en considération le concept de la rétroaction puisque notre société est en évolution constante.
Feyerabend
Dans le même ordre d'idées, Popper inspira Feyerabend, un de ces étudiants au tout début de sa carrière. Selon ce dernier, la discipline des sciences explique la réalité d’un point de vue naturel et social. D’autant plus, il croyait fortement dans le réalisme, une notion qui consiste à « affirmer qu’il existe un état des choses causalement indépendant de l’état des observateurs, des instruments de mesure, etc., mais qui peut influencer ces instruments et ces observateurs. » (On the interpretation of scientific theories, 1960, tiré de Herrera Vega 2011) Le point de vue de Latour, expliqué dans le texte de Dacheux, soulève qu’« une découverte ne devient vérité scientifique qu’après un long travail de mise en forme et la constitution d’un réseau qui lui apporte soutien et crédibilité » (Dacheux, 2004, p.62). Ceci dit, il est possible d’affirmer que l’idée de Latour complète celle de Feyerabend.
Dans l'extrait d'un vidéo visionné en salle de classe, nous avons remarqué qu’à l’époque, la religion avait beaucoup plus d’ampleur que la science. Cette réalité reprend la rupture de la vision réaliste ce qui démontre que la science ne peut rompre les idéologies religieuses ou spirituelles qui étaient dominantes à l’époque. En résumé, lorsque nous parlons du relativiste, il est possible de conclure qu’il y a des explications scientifiques et des explications religieuses. Le concept du relativisme de Feyerabend souligne que la « vérité » et la « réalité » sont deux concepts distincts qui permettent d’avoir des perceptions et des connaissances différentes. Fait intéressant, selon Feyerabend, toute théorie est pratiquement une devinette.
Dans l'extrait d'un vidéo visionné en salle de classe, nous avons remarqué qu’à l’époque, la religion avait beaucoup plus d’ampleur que la science. Cette réalité reprend la rupture de la vision réaliste ce qui démontre que la science ne peut rompre les idéologies religieuses ou spirituelles qui étaient dominantes à l’époque. En résumé, lorsque nous parlons du relativiste, il est possible de conclure qu’il y a des explications scientifiques et des explications religieuses. Le concept du relativisme de Feyerabend souligne que la « vérité » et la « réalité » sont deux concepts distincts qui permettent d’avoir des perceptions et des connaissances différentes. Fait intéressant, selon Feyerabend, toute théorie est pratiquement une devinette.
Fondation Paul K. Feyerabend:
Karl Popper et ses inspirations
Au courant du 20e siècle, à Vienne, un mathématicien et philosophe nommé Karl Popper développa la théorie de la rationalité critique. Cette théorie est dite « autoévidente » (Herrera Vega, 2011) ce qui signifie qu’une fois une idée rationnelle développée, cette dernière sera élaborée et ensuite perçue sous forme visible. Grâce à cette théorie, il est possible de déterminer si un objet est scientifique ou non. De plus, la démarcation de cette théorie est le concept de la falsifiabilité, une notion qui permet de définir si une vérité est crédible ou non. Selon Popper, il est impossible d’obtenir une vérité absolue puisqu’elle est constamment reformulée dans le but de mieux expliquer un concept. Une certaine réfutabilité sera aussi appliquée à la notion de la rationalité, ce qui signifie que tout est soumis à une analyse critique. D’autant plus, cela lui permet de développer, avec ses propres moyens des modalités d’accès à la connaissance d’un monde physique.
Par ailleurs, il est important de mentionner que Popper a formulé sa théorie en se basant sur les travaux de quatre autres philosophes sois: Aristote, Pic de la Mirandole, Kant et Hume. On remarque que Popper est d’accord avec le point de vue d’Aristote soulignant qu’il faut « nécessairement ou affirmer, ou nier un seul prédicat, quel qu’il soit ». (Herrera Vega, 2011) Pic de la Mirandole à ajouter à cette théorie en démontrant qu’il y a une différence entre ce qui est bien et ce qui est mal permettant ainsi la croissance personnelle d’un individu. Ceci dit, l’homme qui se trouve en liberté totale a sa propre vision du monde qui l’entoure. Pendant le Siècle des lumières, selon Kant, l’idée de la confiance se situe dans la raison. Selon lui, l’individu se doit d’apprendre la réalité qui l’entoure. Lorsqu’on parle de rationalisme transcendantal, il est important de considérer qu’un homme libre se doit de prendre ses responsabilités. Finalement, Hume fait recours à l’expérience vécue par un individu pour ajouter que la perception joue un rôle fondamental et permet de rationaliser.
Par ailleurs, il est important de mentionner que Popper a formulé sa théorie en se basant sur les travaux de quatre autres philosophes sois: Aristote, Pic de la Mirandole, Kant et Hume. On remarque que Popper est d’accord avec le point de vue d’Aristote soulignant qu’il faut « nécessairement ou affirmer, ou nier un seul prédicat, quel qu’il soit ». (Herrera Vega, 2011) Pic de la Mirandole à ajouter à cette théorie en démontrant qu’il y a une différence entre ce qui est bien et ce qui est mal permettant ainsi la croissance personnelle d’un individu. Ceci dit, l’homme qui se trouve en liberté totale a sa propre vision du monde qui l’entoure. Pendant le Siècle des lumières, selon Kant, l’idée de la confiance se situe dans la raison. Selon lui, l’individu se doit d’apprendre la réalité qui l’entoure. Lorsqu’on parle de rationalisme transcendantal, il est important de considérer qu’un homme libre se doit de prendre ses responsabilités. Finalement, Hume fait recours à l’expérience vécue par un individu pour ajouter que la perception joue un rôle fondamental et permet de rationaliser.
Subscribe to:
Posts (Atom)