Thursday 1 December 2011

Bibliographie

1.      Quéré Louis D'un modèle épistémologique de la communication à un modèle praxéologique Réseaux  1991, Vol   9 N 46-47pp. 69-90

2.      Chapuis, Odile et Michel Gauthier. (1975) Structures de communication à l'intérieur des groupes Langue française. N°26, pp. 74-92.

3.      Mucchielli Alex (1994) La naissance des concepts de système et d'interaction et les débuts du constructivisme : contribution à l'histoire des sciences de la communication  Quaderni     Vol  23,  23   pp. 77-96

4.      Chevalier Yves (2004)   Le savant, le sorcier et l'artiste. Le constructivisme en question in Communication et langages  Vol   139, 1, pp. 5-15

5.      Glevarec Hervé, (2003), « Le moment radiophonique des adolescents. Rites de passage et nouveaux agents de sollicitation », Réseaux, n° 119, pp. 29-61.

6.      Pierre Hamel
Titre :         La critique postmoderne et le courant communicationnel au sein des théories de la planification : une rencontre difficile
Revue :      Cahiers de géographie du Québec, Volume 41, numéro 114, 1997, p. 311-321
URI :         http://id.erudit.org/iderudit/022670ar
7.      Côté, Jean-François(1998) «La société de communication à la lumière de la sociologie de la culture: idéologie et transmission de sens»- Tangence, n° 52, 1996, p. 9-24.Sociologie et sociétés, vol. 30, n° 1, 1998, p. 117-13, erudit.org

8.      The institute for intercultural studies, Gregory Bateson, http://www.interculturalstudies.org/Bateson/index.html

9.      Les psychothérapies systémiques, Watzlawick http://www.coachingpsy.com/ecoles.php?lang=fr

10.  Laurin, Danielle, « Un Roland Barthes inédit » http://www.radio-canada.ca/arts-spectacles/livres/2009/03/30/001-barthes-laurin.asp


12.  Herrera Vegas, Éliana, 2011, session automne, « Théorie des communication » note de cours présenté en classe le 21, 24 et 28 novembre 2011

Pierce

Tout d’abord Pierce est le père fondateur de la sémiotique puisqu’il étudie la communication par l’entremise des signes. Il invente la logique des relations et de la quantification et toute pensée continue de s’effectuer à travers du concept des signes. Sans signe, on ne peut pas s’exprimer alors il est une condition essentielle à notre capacité cognitive. Pierce présente trois catégories à la base de la sémiotique. La priméité, la secondéité, et la tiercéité. La priméité est selon nous l’être tel qu’il est. La secondéité c’est l’être qui se relie avec autre chose. C’est une action qui suscite à une réaction. Finalement, la tiercéité c’est un moyen par lequel un premier concept et un second sont mis en relation. Comme exemple Spencer Brown, affirme qu’il faut distinguer notre existence par rapport au monde dans le but de se définir en tant qu’individu. Par la suite, la secondéité se définit comme l’observateur qui analyse certains liens. La tiercéité regarde le lien entre le premier et le second ce qui produit une logique qui permettra de faire une analyse du réel. Ce concept fait partie du pragmatisme puisqu’il considère toujours les effets pragmatiques de la communication. Comme exemple, si on désir comprend un objet il faut concevoir les conséquences entraîner par la maitrise de cet objet en question. Lorsqu’on relie un concept à certains effets pragmatiques, il nous faut, de prendre en compte, ses caractéristiques provenant du réel. Par exemple, lorsqu’une conception comme une corde à danser de relie avec la conception d’une simple corde ces deux peuvent avoir une même utilité c’est-à-dire qu’ils ont la même fonction symbolique. Il nous est possible de prendre en compte deux conceptions différentes qui portent le même nom comme le mot orange par exemple. Il nous est possible de constater que ce mot a plus qu’une signification, elle peut se définir comme étant un fruit tout comme une couleur. Par ailleurs, un aspect social et historique est de mise dans la théorie de Pierce. Vers la fin de ses analyses, Pierce affirme qu’un signe peut prendre une forme simple ou complexe. Contrairement à Saussure, Pierce ne définit pas un signe comme étant la plus petite unité significative puisqu’un signe peut être considéré dès qu’il entre dans un processus sémiotique. Pierce présente l’idée qu’un representamen est une chose qui représente une autre tandis que l’objet est le signe représenté. Il est possible d’exprimer quelque chose à propos d’un objet. Comme exemple, si l’on trouve un petit morceau de papier rouge il est possible de déduire qu’il provient de l’étiquette d’un pot de peinture. Pierce présente également un avantage primordial puisqu’il permet de voir les trois composantes de l’objet de manière différente. L’objet, soit le pot de peinture est un signe puisqu’il représente un bout de papier rouge. Pour terminer, Pierce a deux conceptions de l’objet. En premier lieu, l’objet dynamique qui représente un objet tel qu’on le retrouve dans la réalité. En second lieu, l’objet immédiat c’est-à-dire l’objet tel que le signe le représente. Dans notre exemple, le pot de peinture est l’objet dynamique et la couleur rouge est l’objet immédiat. Enfin, nous avons trouvé que la théorie de Pierce est l’une des théories les plus avancées puisqu’on relie maintenant une signification à un objet quelconque.

Roland Barthes

Il débute en analysant une publicité des produits. C’est-à-dire de comprendre le monde tel qui nous l’est présenté. Barthes décide d’analyser une image publicitaire « parce qu’en publicité, la signification de l’image est assurément intentionnelle » (Barthes, 1964, p. 1). Selon lui, les signifiés de la publicité, représentés par les caractéristiques du produit, doivent être assimilés chez le téléspectateur de la meilleure manière possible; « si l’image contient des signes, on est donc certain qu’en publicité ces signes sont pleins, formés en vue de la meilleure lecture : l’image publicitaire est franche ou du moins empathique » (Barthes, 1964, p.1). Il fait référence à un programme de sémiologie qui a pour objet tous les systèmes de signes. La sémiologie est tout ce qui entre en lien avec le langage et le système de signification. D’un côté, on retrouve les images et de l’autre les gestes, les sons et les objets.
Barthes fait référence à trois types de messages : le message linguistique, iconique codé et iconique non codé (Barthes, 1964, p.3). Le message linguistique représente ce qu’on voit à la télévision, ce qu’on peut lire ou ce qu’on entend par exemple dans le cas de l’écoute de télévision. En outre, selon Barthes, les messages linguistiques « renvoient à des signifiés dont chacun est global (…), pénétré de valeurs euphoriques; on y verra donc, succédant au message linguistique, un second message de nature iconique » (Barthes, 1964, p.2). Ce deuxième type de message, le message iconique codé, est caractérisé par les liens que le téléspectateur crée entre ses valeurs personnelles ou sa culture, et le message linguistique de la publicité (Barthes, 1964, p.2). Dans le dernier type de message, le message iconique non codé, Barthes soulève que le « rapport du signifié et du signifiant est quasi tautologique », ce qui veut aussi dire qu’il est répétitif ou traitant du même contenu (Barthes, 1964, p. 2). En outre, il est décrit comme « non codé », car « le signe de ce message n’est plus puisé dans une réserve institutionnelle, il n’est pas codé, et l’on a affaire à ce paradoxe d’un message sans code » (Barthes, 1964, p. 3). Le message sans code est aussi appelé le message littéral, car il « correspond (…) à la lettre de l’image (…) par opposition au message précédent (message symbolique) » (Barthes, 1964, p. 3). Barthes ajoute que le message littéral apporterait un certain « support » au message symbolique (Barthes, 1964, p.3).
Ensuite, Roland Barthes discute de la rhétorique de l’image dans son texte rhétorique de l’image publié en 1964. Il soulève que nous faisons face à un système normal, « dont les signes sont puisés dans un code culturel (même si la liaison des éléments du signe apparaît plus ou moins analogique) » (Barthes, 1964, p. 7). Il ajoute que « ce qui fait l’originalité de ce système, c’est que le nombre des lectures d’une même lexie (d’une même image) est variable selon les individus » (Barthes, 1964, p. 7). Selon lui, une même image peut être interprétée de plusieurs manières selon le contexte de l’individu en question; nous pouvons aussi soulever que l’ « image est entièrement traversée par le système du sens » (Barthes, 1964, p. 7).

La théorie de Barthes se base sur quatre grandes distinctions. En premier lieu, il fait une distinction entre la langue et la parole puisque ce sont deux concepts qui se diffèrent l’un de l’autre. En second lieu, tout comme la théorie du structuralisme, il présente une distinction entre signifiant et signifié ce qui permet une analyse du discours des médias. En troisième lieu, une théorie du système et syntagme est de mise. Finalement, une distinction entre dénotation et connotation permet aussi une analyse du discours médiatique. En ce qui concerne dénotation et connotation, dans son texte que nous avions à lire, Barthes ajoute que « l’image littérale est dénotée et l’image symbolique est connotée » (Barthes, 1964, p. 3). Barthes prend toujours en compte les médias alors il parle des mythes qui sont véhiculés par des médias de masse. Comme exemple, le mythe de la jeunesse éternelle qui consiste à ne plus vieillir. Barthes aborde toujours le sujet de la sémiologie dans ses analyses puisque la sémiotique est la discipline qui étudie les signes et la signification. Dans la théorie de Barthes, il y a trois concepts de base de la nation des signes. Le premier, soulève de la tradition d’Aristote dans laquelle le signe se divise en trois parties soit le signifiant, le signifier et le référent. Dès que les trois concepts correspondent à la même chose, on retrouvera une vérité totale. Comme exemple, le premier est ce qui permet de désigner des objets dans le monde. Le second concept est celui de Saussure qui correspond au structuralisme c’est-à-dire que la théorie se rapporte qu’au signifiant et qu’au signifié. Enfin, Peirce présente une analyse séparée qui reprend la tradition de Saussure, mais qui développe l’idée d’un représentant, d’un interprète ainsi que d’un objet en question.

Le structuralisme

Pour commencer, selon la théorie structuralisme le langage est un fait social donc il contient une capacité à analyser. Par exemple, à travers ce que mon amie dit je comprends mieux ces besoins et ses intérêts. Lévi-Strauss est un anthropologue qui affirme que la parole appartient au sujet alors que le système appartient à la société. Selon nous, cette théorie pourrait se traduire comme étant la parole qui est de nature individuelle et que notre système est de nature collective. Par exemple, quel est le rapport entre le système de la langue et notre société? Selon la théorie structuralisme, la langue met l’accent sur les rapports entre les phénomènes tandis que dans la société entre directement en interaction. Comment exemple, à travers le langage lors d’une interaction avec mon amie, celle-ci risque ensuite de transmettre cette information à un autre individu. De son côté, la société transmet son information directement ce qui lui permet d’être selon nous beaucoup plus autoritaire, car cette société implique les médias, la politique ainsi que le code marchand. 
Selon le théoricien, c’est un processus de linéage ce qui signifie l’application d’une méthode structurale. En plus, sa théorie présente les rapports entre les signes puisque le symbole est d’origine linguistique. D’autant plus, l’idée du structuralisme présente les sons émis ainsi que les symboles. Lévi-Strauss affirme qu’il y a un effet sur la fonction symbolique pour qu’ensuite le langage s’applique aux catégories plus permanentes de notre société. C’est-à-dire les symboles et les gestes ont un effet sur l’individu et le langage de son côté s’applique à notre routine. Par contre, il est important d’ajouter que le langage n’est pas un médium puisqu’il n’est pas d’après eux un moyen d’expression. Selon le structuralisme, le vécu ne compte pas pour la communication alors on le délaisse puisqu’il restreint les possibilités du code. Il ajoute aussi que la culture est de nature symbolique ce qui le rend un élément de variété. La société se ramène donc à la culture de façon à ce quelle base ses connaissances sur ce que la société lui enseigne. D’après nous, à travers la culture il est facile de remarquer qu’il y a plusieurs concepts, idéologies et valeurs qui peuvent nous être transmises de génération en génération. Par ailleurs, c’est ce qui explique pourquoi la culture continue à s’épanouir à travers les âges. La théorie veut quelque chose de très important puisqu’elle dégage ce qui est suspicieux. Comme exemple, un individu dégage parfois l’information qui lui est apprise comme ne faisant pas partie des normes sociales c’est-à-dire qu’il le rejette en fonction de son propre bien. La communication est ce qui forme le lien entre la langue et le système des signes. Comme de fait, les signes sont faits pour être circuler et échanger dans le but de faciliter une interaction. « Pour communiquer, il faut avoir résolu le problème de la transmission du message dans des conditions satisfaisantes .» (Descombes, le Même et l’autre, Minuit, 1979) À la sortie de cette interaction, il nous faut de décoder le message ce qui se réalise puisque le code est présent. Sans code, il est impossible de transmettre une information puisqu’il est essentiel dès le début d’une interaction. D’autant plus, le code détermine le message envisageable ainsi que les interprétations ce qui signifie qu’il ne peut être produit en cours de route. Ainsi, le code est produit avant l’interaction alors il prédit ce qui vient par la suite. En réfléchissant davantage, il est possible de transmettre un code par un autre code. Par exemple, si je désire faire parvenir un code il me faudra une information supplémentaire pour contourner et identifier ce qui me sera transmis. Au début, mon amie arrive chez moi en peine. Un tel code me permet donc d’analyser cette situation et déduire qu’elle ne va pas bien. D’après le code qui est aussi le langage, n’importe quelle interaction peut être comprise ce qui prouve que ce dernier est une idée binaire de la communication lorsqu’on en analyse la signification. C’est-à-dire que le message est reçu comme il est émis. Souvent, un individu ne comprend pas l’ampleur de ce qui est transmis, mais il y a toujours possibilité d’obtenir une réponse positive ou négative. Pour un émetteur, lorsqu’il agit en fonction d’un certain code, il lui faut de rester fidèle à ce dernier. Le code privilégie le destinataire puisqu’il est responsable d’affirmer s’il a reçu les composantes entières du code ou non. Par contre, le code se limite parce qu’il d’engage pas l’expérience personnelle. Il peut simplement transmettre ce qui est envisagé. Reprenons l’exemple de mon amie triste. Si elle pleure, je vais immédiatement envisager qu’elle n’est pas dans son assiette.
Lévi-Strauss pensait aussi que la vie sociale est un échange de signaux. Selon sa théorie, on ne regarde que les signes dans sa propre forme en rapport. Comme synonyme, le langage signifie le code communicationnel. De son côté, Saussure est le père fondateur du structuralisme. Ensuite vient les trois thèses du structuralisme dont la première étant le signifiant qui précède toujours le signifier c’est-à-dire que le code précède le langage. Claude de Saussure est d’avis à ce que le signifiant comprend le contenant c'est-à-dire la forme lisible de la communication. Tandis que le signifier comporte le contenu du message de la notion véhiculé par le signifiant. Le signifier peut donc se traduire avec une métaphore intéressante soir celle du navire de grande dimension. La seconde thèse du structuralisme représente que le sens surgi du non-sens. Alors cette prémisse représente le sens qui est émis à travers un message. Finalement vient la troisième thèse du structuralisme. Celle-ci se traduit comme étant «la phénoménologie lorsqu'elle traitait du langage, se plaçait du côté du sujet parlant et voyait dans la parole une forme parmi d'autres de l'expressivité corporelle : la parole était définie comme un geste, c'est-à-dire une manière d' « être au monde » par son corps propre. Le sujet parlant était, dans sa « gesticulation verbale », à l'origine du sens de ses énoncés. » (Notes du prof PowerPoint 54.) La sémiologie elle, supporte côté du destinataire parce que l’information reçue est composé d’un message c’est-à-dire une signification importante. Enfin, il existe un lien direct entre les idées de Ferdinend de Saussure et Claude Lévi-Strauss ce qui forme le structuralisme.
Structures de communication à l’intérieur des groupes
            Pour continuer, le texte que nous avions à lire par Chapuis et Gauthier essayaient de comprendre « les relations (possibles) entre les émissions verbales et les structures de communication dans les groupes » dans le cadre d’une étude sur « l’adaptation au travail de groupe » (Chapuis et Gauthier, 1975, p. 80). Les résultats de l’étude démontrent qu’il y a 3 catégories de facteurs démontrant une variation : les réseaux de communication, les modèles de tâches et le statut hiérarchique des membres du groupe (Chapuis et al., 1975, p. 90). Par exemple pour le premier, les réseaux de communication, Chapuis et Gauthier soulèvent que « « changer le réseau », c’est-à-dire substituer au cours magistral des tables rondes, ou « changer le modèle pédagogique » (…) a des effets sur l’expression verbale du groupe » (Chapuis et al., 1975, p. 91). Ces résultats démontrent qu'il y a une relation possible entre les structures de communication à l'intérieur des groupes et la théorie des structuralismes. Les deux théories prennent en compte la collectivité et le langage à l'intérieur des groupes. Enfin, elles démontrent en quoi la communication est importante au sein de groupe.  

Watzlawick

Watzlawick présente les cinq axiomes de la communication. En premier lieu, on ne peut pas ne pas communiquer. C’est-à-dire, même si on n’utilise pas le langage verbal on parvient tout de même à communiquer. Par exemple, à l’aide de geste ou d’expression faciale il est quand même possible de faire passer un message. Le deuxième axiome communicationnel de Watzlawick présente la méta-communication. Ceci dit, chaque communication a un contenu et un rapport relationnel. Les signaux échangés et les propositions qui concernent la codification sont ce qui définit les contenus communicationnels. Par la suite vient un troisième axiome soit celui de la séquence de l’interaction. Ce dernier s’explique comme étant un lien presque direct lors d’une fréquence à chaque fois qu’une interaction est de mise. Tout dépend des aspects qu’on cherche à communiquer lors de nos interactions. De plus, il est important d’ajouter la compréhension d’une information puisque grâce à celle-ci il est possible d’analyser la volonté des gens à communiquer. Ensuite, un aspect numérique et analogique de la communication est ajouté comme axiome. Les êtres humains communiquent la langue numérique complexe et puissante, mais elle reste aveugle à la sémantique. Par exemple, il est possible que des machines travaillent pour nous, mais elle demeure toujours aveugle face à l’aspect sémantique. C’est-à-dire ne prend pas compte des aspects culturel et émotionnel aux yeux de l’humanité. Tout compte fait, Watzlawick présente un dernier axiome celui de la symétrie de l’interaction. 

La critique postmoderne et les théories de la planification
Ensuite, nous avions à lire un texte rédigé par Hamel au sujet de la critique postmoderne et des théories de la planification. En fait, dans le texte, on se questionne afin de savoir « (…) jusqu’à quel point le courant communicationnel est-il en mesure de répondre aux critiques formulées par les tenants du postmodernisme à l’endroit des théories de la planification? » (Hamel, 1997, p. 311). On souligne ensuite que les théories de la planification ont été attaquées par les tenants du postmodernisme qui étaient en accord avec les arguments soulevés par les antiplanificateurs, dans les années 1960, en cause de leur impact négatif sur la société (Hamel, 1997, p. 312). En fait, pour répondre à la question posée ci-haut, selon Hamel, « le courant communicationnel n’a pas été en mesure de répondre d’une manière entièrement satisfaisante aux critiques soulevées par les analyses postmodernes au sein des théories de planification » (Hamel, 1997, p. 318). Cette étude démontre qu’il y a une ressemblance avec la théorie de Watzlawick puisque tous les deux ils présentent une théorie moderne. Watzlawick présente de son côté une théorie qui est plutôt moderne, car ils abordent lors d’un axiome, l’aspect numérique versus analogique.      



Le constructivisme

            En ce qui concerne le constructivisme, nous avions un texte à lire par Mucchielli à ce sujet. Selon Mucchielli, « le monde et l’individu forment une totalité construite par le sujet » (Mucchielli, 1994, p. 81). Mucchielli mentionne Lewin (1930) et son « concept d’espace de vie » démontrant que toutes les décisions prises par un individu vivant dans une société quelconque seront affectées par l’environnement de celle-ci (Mucchielli, 1994, p. 81). De plus, Lewin soutient qu’ « il se comporte dans un monde de valeurs attribuées aux éléments clés de cet environnement » (Mucchielli, 1994, p. 81). Mucchielli souligne ensuite Mead (1934) qui, quant à lui, sera le premier à introduire la « notion d’interaction dans les sciences humaines » (Mucchielli, 1994, p. 83). Il soulève que le « Moi » ne peut exister qu’à travers les interactions sociales et que la pensée humaine serait aussi basée sur les interactions avec les autres, car elle démontre une certaine « aptitude progressive à adopter le point de vue d’autrui sur soi » (Mucchielli, 1994, p. 83). Mead soulève alors que l’action individuelle n’est pas possible, qu’ « il n’existe qu’un « acte social » », ou  si on préfère, une action incluant 2 personnes ou plus (Mucchielli, 1994, p. 83). Il ajoute que pour que le message transmis ait un sens, il faut que l’individu qui transmet le message ressente la même réaction, dans son propre organisme, qu’il essaie de susciter chez son partenaire (Mucchielli, 1994, p. 84).  Mead évoque donc non seulement les notions d’ « interaction et de construction collective du sens, mais aussi les notions de système et surtout de rétroaction anticipatrice » (Mucchielli, 1994, p. 84). Dans le texte de Mucchielli, on mentionne aussi Bateson (1936) et son apport à la théorie du constructivisme. Selon l’auteur, il « fera avancer la réflexion en montrant d’une part comment l’ensemble des comportements des individus d’une société forme un tout cohérent dont on peut expliciter les « prémisses » fondatrices et, d’autre part comment les interactions humaines ont une propriété caractéristique fondamentale : celle d’induire chez l’interlocuteur des réactions spécifiques » (Mucchielli, 1994, p. 84). Il appellera cette dernière caractéristique fondamentale la « schismogénèse » (Mucchielli, 1994, p. 84). Selon Mucchielli, ce serait Bateson qui aurait introduit l’analyse des interactions dans le champ des sciences humaines (Mucchielli, 1994, p. 85).
Pour continuer, dans le même texte de Mucchielli, on mentionne aussi l’école de Palo Alto, dont on a parlé un peu plus tôt, qui vient reformuler la notion de « schismogénèse » de Bateson en « parlant de position supérieure (haute) et de position inférieure (basse) » (Mucchielli, 1994, p. 85). Selon le point de vue de l’école de Palo Alto, celui qui occupe la position supérieure « dirige et détient la responsabilité de l’interaction” alors que celui qui occupe la position inférieure « s’ajuste et répond aux initiatives » de la personne occupant la position supérieure (Mucchielli, 1994, p. 85). Mucchielli mentionne par après le point de vue d’Adler (1919) par rapport au constructivisme. C’est d’Adler que provient « la première idée de « construction de la réalité » avec la notion de « réalité fictionnelle » construite par le malade pour se protéger » (Mucchielli, 1994, p. 86). Le malade utilise alors la « notion de fiction » afin de se sentir mieux, d’avoir plus d’espoir envers la guérison de sa maladie (Mucchielli, 1994, p. 86). On mentionne par après l’idéologie de Piaget qui est aussi constructiviste, car « pour lui, l’origine de la connaissance se situe dans l’activité pratique et cognitive du sujet et non dans le monde extérieur seul ou dans l’appréhension sensorielle » (Mucchielli, 1994, p. 87). Pour terminer, Mucchielli soulève le point de vue de Weiner et son apport au constructivisme introduisant la notion de rétroaction, « à l’origine de la notion de causalité circulaire » (Mucchielli, 1994, p. 90).

Bateson

De son côté, Bateson ne parle pas du tout de la sphère publique. Il base ses connaissances sur la théorie de Shannon et Weaver. Bateson présente un niveau de généralité qui lui est ensuite reproché. C’est alors qu’il obtient une vision systématique de la communication. Les idéologies de Bateson demeurent encore très générales ce qui limite sa théorie. Il cherche à savoir comment les gens communiquent entre eux en étudiant les rapports et les interactions. Comme exemple, la théorie de Bateson démontre qu’il ne faut pas nécessairement changer le monde simplement le comprendre. Ses recherches suscitent à une méthodologie du changement étant donné que sa théorie était beaucoup trop généralisée. De son côté, l’école de Palo Alto prend en compte les comportements des gens. C’est-à-dire lorsqu’on se trouve dans une situation quelconque, il est possible de changer les faits ce qui risque de modifier le sens. Par conséquent, les gens vont pouvoir modifier quelques composantes comportementales. Par exemple, la beauté est dans les yeux de celui qui observe et c’est dans les yeux de l’observateur qu’il est possible d’analyser certains comportements. Parfois, il est possible de remarquer le malheur d’un individu ainsi lorsque notre perception change, le monde change aussi. De plus, l’école de Palo Alto vient aussi rejoindre la théorie béhaviorisme puisqu’on parle de conditionnement. L’école de Palo Alto affirme qu’il est possible de modifier un comportement tandis que le béhaviorisme est une théorie qui démontre qu’il faut plusieurs stimuli pour changer un comportement. L’information est le concept clé pour changer un comportement puisqu’on peut librement décidé de changer ce comportement ou non. L’école de Palo Alto présente un axe du pouvoir qui se situe dans le sujet ce qui permet à l’usager d’entreprendre une expérience plaisante ou mauvaise. Celle-ci présente une approche systémique et met l’accent sur les interactions et sur les réactions. On peut donc déduire que ce n’est pas la composante qui compte, mais bien les rapports qu’elle établit. Au début, Bateson ne voulait pas influencer les comportements des gens puisqu’il voulait influencer le contexte émotionnel. Par la suite, il réalise qu’il y a certains comportements dysfonctionnels ce qui nous pousse à réinterpréter une situation pour aider un individu tout en adoptant une vision différente. Étant donné que cette théorie était trop vague, Watzlawick développe les idées générales de Bateson en ajoutant les cinq axiomes dans l’école de Palo Alto.    
La radio et les adolescents
            À partir du texte de Glevarec que nous avions à lire, nous pouvons tirer le fait que les adolescents de la France ont un bien plus grand intérêt dans la radio que les adolescents canadiens par exemple, car «  elle est le seul espace d’une prise de parole et d’une apparition publique des adolescents, notamment parce qu’une part de sa programmation est une diffusion quotidienne d’émissions de « radio libre » ou « libre antenne » de plusieurs heures le soir » (Glevarec, 2003, p. 29). La radio représente donc un moyen pour eux de s’exprimer, de se reconnaître à travers les enjeux discutés et de s’y identifier. Selon nous, cette étude est reliée au concept de Bateson puisqu'il tous deux en compte le comportement des gens. Bateson présente plusieurs aspects qui influencent le comportement et d'après nous la radio et les médias en font partie puisqu'ils ont une influence énorme sur le comportement des gens.    


Lebenswelt

           
Lebenswelt croit que c’est l’expérience du monde vécu qui nous aide à avancer dans le futur alors selon lui l’objectivité est impossible à atteindre. Par ailleurs, on retrouve au sein de notre société des systèmes symboliques qui se font à partir de code exclusif au langage qui lui est collectif. Même si on ne comprend pas les codes spécifiques nous sommes tous de même doués de la capacité de communiquer puisqu’on parle tous le même langage. Puisque nous utilisons le langage comme moyen de communication, il est possible d’arriver à de nouvelles informations. Même si nous sommes tous capables de communiquer. Le langage ne va pas aboutir à changer le code de la société marchande alors la société utilise encore le code marchand comme code de base. Un système risque d’échouer lorsqu’il ne tient pas en compte la vie de ses membres. D’autant plus, le langage est toujours voué par l’action et c’est à travers le langage qu’on mesure le changement des structures de la société. Lorsqu’on mesure ces changements, on prend en compte la vie des membres du système en question ce qui amène la réussite du système.  On peut alors relier Lebenswelt à la théorie constructiviste vu qu’elle prend en compte l’expérience du monde vécu.
Dans le texte de Chevalier que nous avions à lire, on mentionne que «  si la vulgate constructiviste s’impose si aisément comme fonds idéologique (…) c’est (aussi) parce qu’elle s’alimente et s’enrichit de sources culturelles très communes auxquelles elle offre un écho et où elle « s’enracine » pour reprendre l’expression de Le Moigne » (Chevalier, 2004, p. 9). Selon nous, cela vient compléter le point de vue de Lebenswelt mentionné ci-haut. Chevalier soulève aussi la notion de « naturalisation » qui signifie que les « idées sont (ici) considérées comme matrice d’accueil sur fond de laquelle on construira du savoir » (Chevalier, 2004, p. 10). On peut aussi rattacher à cette idée de culture individuelle le texte de Côté que nous avions aussi à lire. En fait, Côté soulève qu’il est important de mieux comprendre l’« historicité du développement de la société » en tenant compte du « procès de communication culturel sous-jacent à toutes les formes de communication sociale » (Côté, 1998, p. 12). Selon ce même auteur, il est important d’être au courant des éléments culturels qui ressortent de tout phénomène de communication social pour mieux « situe(r) l’enjeu d’une capacité de reconnaissance du procès de (re)création culturelle à l’œuvre dans les manifestations de la culture contemporaine » (Côté, 1998, p. 12). Cela signifie qu’il est important de connaître les valeurs et les croyances importantes d’une société afin de mieux comprendre comment les individus s’attribueront le message transmis. Côté discute alors du fait que le « médium » de la signification serait « tout le procès socio-historique qui participe de la genèse culturelle de toute expression, dans la pleine reconnaissance des caractères dialogal, dialogique et dialectique qu’elle met en scène » (Côté, 1998, p. 13).

Habermas

Pour commencer, Habermas reprend les prémisses de l’école de Francfort dans le but d’en analyser les possibilités pour ensuite ajuster ses analyses. De son côté, Kant a apporté la notion des lumières. L’époque des lumières était une période importante pour l’homme puisque c’est à ce moment que ce dernier commence à penser par lui-même. La liberté a des limites puisque les gens ne pouvaient pas dire et faire ce qu’ils veulent, car elle viendrait déranger l’ordre social et politique. Selon Habermas, l’homme n’a pas réussi le projet des lumières ni de développer une analyse critique ce qui a mené vers un échec. À partir de cette idéologie, Habermas établit une relation entre le public et le privé puisqu’il trouve important de trouver un espace de discussion. Cet espace représente un espace ou les opinions peuvent être exprimées librement. Habermas créé cet espace public pour que les idées circulent, s’échangent et sont critiqué, mettant l’humanité sur la voie du progrès. Il cherche à garder espoir et croit que l’humanité a encore le pouvoir. Selon lui, la rationalité définit l’humanité. Donc, la société a pris le code marchand comme le code commun en communication. Pour appliquer cette rationalité, les gens se doivent de vouloir s’éduquer c’est-à-dire de croire en eux même. L’analyse de Francfort a connu un échec parce que la rationalité rattachée à celle-ci avait déjà plusieurs problèmes parce qu’elle voulait dominer l’humanité et ses émotions. De son côté, Habermas a connu une difficulté non pas dans la rationalité, mais plutôt dans la modernité. D’une part, l’usage est privé puisque c’est personnel et fait partie de la société marchande. Habermas définit la rationalité privée par les choix individuels. D’autre part, les médias forment l’espace public et définissent ce qui provient de la collectivité.
Transformation d’un modèle épistémologique vers un modèle praxéologique
            Le texte que nous avions à lire rédigée par Quéré nous démontre bien que nous sommes présentement en pleine transformation d’un modèle épistémologique de la communication vers un modèle praxéologique de la communication (Quéré, 1991, p. 72). Ce « changement de paradigme en cours est pour partie lié à des transformations internes du champ intellectuel et à l’évolution des différentes disciplines », selon Quéré (Quéré, 1991, p. 72). L’article discute d’ailleurs de l’opposition de ces deux modèles. Le modèle épistémologique « raisonne en termes de production et de transfert de connaissances sur le monde et les personnes » (Quéré, 1991, p. 72). Il fait référence à la première perception et conception que nous avons du message diffusée par le canal de communication « qui ne bénéficie pas nécessairement de l’appui des intentions du sens commun » (Quéré, 1991, p. 72). Par contre, en opposition à ce modèle, le modèle praxéologique « relève du schème de la constitution d’un monde commun par l’action, ou (…) du schème de la « construction sociale de la réalité » » (Quéré, 1991, p. 72). Le deuxième modèle représente un développement de perception commune, ou d’un « point de vue partagé », avec d’autres individus de la part du sujet ciblé par le message afin de le pousser lui-même à l’action (Quéré, 1991, p. 76). Quéré souligne que la communication faisant partie du modèle praxéologique « est essentiellement un processus d’organisation de perspectives partagées, sans quoi aucune action, aucune interaction ne sont possibles » (Quéré, 1991, p. 76). La perception commune entre l’individu et certains tiers crée un certain « lieu commun » entre ceux-ci et l’individu peut alors s’identifier aux autres et agir de la même façon (Quéré, 1991, p. 76). Le nouveau modèle praxéologique semblerait donc nous pousser à construire un espace public commun, à bâtir notre style de vie autour de nos interactions avec les autres (Quéré, 1991, p. 76). Selon nous, le concept épistémologique et praxéologique est semblable à la théorie présentée par Habermas on parle de la notion de privée et public tandis que selon Quéré le problème épistémologique est le transfert de connaissance de personne en personne et le praxéologique est d’un point de vue partagé, c'est-à-dire vu de la société. Ces deux théories sont semblables puisqu’elle aborde tous les deux un côté individualiste et un côté relié à la collectivité.