Tout d’abord Pierce est le père fondateur de la sémiotique puisqu’il étudie la communication par l’entremise des signes. Il invente la logique des relations et de la quantification et toute pensée continue de s’effectuer à travers du concept des signes. Sans signe, on ne peut pas s’exprimer alors il est une condition essentielle à notre capacité cognitive. Pierce présente trois catégories à la base de la sémiotique. La priméité, la secondéité, et la tiercéité. La priméité est selon nous l’être tel qu’il est. La secondéité c’est l’être qui se relie avec autre chose. C’est une action qui suscite à une réaction. Finalement, la tiercéité c’est un moyen par lequel un premier concept et un second sont mis en relation. Comme exemple Spencer Brown, affirme qu’il faut distinguer notre existence par rapport au monde dans le but de se définir en tant qu’individu. Par la suite, la secondéité se définit comme l’observateur qui analyse certains liens. La tiercéité regarde le lien entre le premier et le second ce qui produit une logique qui permettra de faire une analyse du réel. Ce concept fait partie du pragmatisme puisqu’il considère toujours les effets pragmatiques de la communication. Comme exemple, si on désir comprend un objet il faut concevoir les conséquences entraîner par la maitrise de cet objet en question. Lorsqu’on relie un concept à certains effets pragmatiques, il nous faut, de prendre en compte, ses caractéristiques provenant du réel. Par exemple, lorsqu’une conception comme une corde à danser de relie avec la conception d’une simple corde ces deux peuvent avoir une même utilité c’est-à-dire qu’ils ont la même fonction symbolique. Il nous est possible de prendre en compte deux conceptions différentes qui portent le même nom comme le mot orange par exemple. Il nous est possible de constater que ce mot a plus qu’une signification, elle peut se définir comme étant un fruit tout comme une couleur. Par ailleurs, un aspect social et historique est de mise dans la théorie de Pierce. Vers la fin de ses analyses, Pierce affirme qu’un signe peut prendre une forme simple ou complexe. Contrairement à Saussure, Pierce ne définit pas un signe comme étant la plus petite unité significative puisqu’un signe peut être considéré dès qu’il entre dans un processus sémiotique. Pierce présente l’idée qu’un representamen est une chose qui représente une autre tandis que l’objet est le signe représenté. Il est possible d’exprimer quelque chose à propos d’un objet. Comme exemple, si l’on trouve un petit morceau de papier rouge il est possible de déduire qu’il provient de l’étiquette d’un pot de peinture. Pierce présente également un avantage primordial puisqu’il permet de voir les trois composantes de l’objet de manière différente. L’objet, soit le pot de peinture est un signe puisqu’il représente un bout de papier rouge. Pour terminer, Pierce a deux conceptions de l’objet. En premier lieu, l’objet dynamique qui représente un objet tel qu’on le retrouve dans la réalité. En second lieu, l’objet immédiat c’est-à-dire l’objet tel que le signe le représente. Dans notre exemple, le pot de peinture est l’objet dynamique et la couleur rouge est l’objet immédiat. Enfin, nous avons trouvé que la théorie de Pierce est l’une des théories les plus avancées puisqu’on relie maintenant une signification à un objet quelconque.
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