Thursday, 1 December 2011

Habermas

Pour commencer, Habermas reprend les prémisses de l’école de Francfort dans le but d’en analyser les possibilités pour ensuite ajuster ses analyses. De son côté, Kant a apporté la notion des lumières. L’époque des lumières était une période importante pour l’homme puisque c’est à ce moment que ce dernier commence à penser par lui-même. La liberté a des limites puisque les gens ne pouvaient pas dire et faire ce qu’ils veulent, car elle viendrait déranger l’ordre social et politique. Selon Habermas, l’homme n’a pas réussi le projet des lumières ni de développer une analyse critique ce qui a mené vers un échec. À partir de cette idéologie, Habermas établit une relation entre le public et le privé puisqu’il trouve important de trouver un espace de discussion. Cet espace représente un espace ou les opinions peuvent être exprimées librement. Habermas créé cet espace public pour que les idées circulent, s’échangent et sont critiqué, mettant l’humanité sur la voie du progrès. Il cherche à garder espoir et croit que l’humanité a encore le pouvoir. Selon lui, la rationalité définit l’humanité. Donc, la société a pris le code marchand comme le code commun en communication. Pour appliquer cette rationalité, les gens se doivent de vouloir s’éduquer c’est-à-dire de croire en eux même. L’analyse de Francfort a connu un échec parce que la rationalité rattachée à celle-ci avait déjà plusieurs problèmes parce qu’elle voulait dominer l’humanité et ses émotions. De son côté, Habermas a connu une difficulté non pas dans la rationalité, mais plutôt dans la modernité. D’une part, l’usage est privé puisque c’est personnel et fait partie de la société marchande. Habermas définit la rationalité privée par les choix individuels. D’autre part, les médias forment l’espace public et définissent ce qui provient de la collectivité.
Transformation d’un modèle épistémologique vers un modèle praxéologique
            Le texte que nous avions à lire rédigée par Quéré nous démontre bien que nous sommes présentement en pleine transformation d’un modèle épistémologique de la communication vers un modèle praxéologique de la communication (Quéré, 1991, p. 72). Ce « changement de paradigme en cours est pour partie lié à des transformations internes du champ intellectuel et à l’évolution des différentes disciplines », selon Quéré (Quéré, 1991, p. 72). L’article discute d’ailleurs de l’opposition de ces deux modèles. Le modèle épistémologique « raisonne en termes de production et de transfert de connaissances sur le monde et les personnes » (Quéré, 1991, p. 72). Il fait référence à la première perception et conception que nous avons du message diffusée par le canal de communication « qui ne bénéficie pas nécessairement de l’appui des intentions du sens commun » (Quéré, 1991, p. 72). Par contre, en opposition à ce modèle, le modèle praxéologique « relève du schème de la constitution d’un monde commun par l’action, ou (…) du schème de la « construction sociale de la réalité » » (Quéré, 1991, p. 72). Le deuxième modèle représente un développement de perception commune, ou d’un « point de vue partagé », avec d’autres individus de la part du sujet ciblé par le message afin de le pousser lui-même à l’action (Quéré, 1991, p. 76). Quéré souligne que la communication faisant partie du modèle praxéologique « est essentiellement un processus d’organisation de perspectives partagées, sans quoi aucune action, aucune interaction ne sont possibles » (Quéré, 1991, p. 76). La perception commune entre l’individu et certains tiers crée un certain « lieu commun » entre ceux-ci et l’individu peut alors s’identifier aux autres et agir de la même façon (Quéré, 1991, p. 76). Le nouveau modèle praxéologique semblerait donc nous pousser à construire un espace public commun, à bâtir notre style de vie autour de nos interactions avec les autres (Quéré, 1991, p. 76). Selon nous, le concept épistémologique et praxéologique est semblable à la théorie présentée par Habermas on parle de la notion de privée et public tandis que selon Quéré le problème épistémologique est le transfert de connaissance de personne en personne et le praxéologique est d’un point de vue partagé, c'est-à-dire vu de la société. Ces deux théories sont semblables puisqu’elle aborde tous les deux un côté individualiste et un côté relié à la collectivité.  

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