Lebenswelt croit que c’est l’expérience du monde vécu qui nous aide à avancer dans le futur alors selon lui l’objectivité est impossible à atteindre. Par ailleurs, on retrouve au sein de notre société des systèmes symboliques qui se font à partir de code exclusif au langage qui lui est collectif. Même si on ne comprend pas les codes spécifiques nous sommes tous de même doués de la capacité de communiquer puisqu’on parle tous le même langage. Puisque nous utilisons le langage comme moyen de communication, il est possible d’arriver à de nouvelles informations. Même si nous sommes tous capables de communiquer. Le langage ne va pas aboutir à changer le code de la société marchande alors la société utilise encore le code marchand comme code de base. Un système risque d’échouer lorsqu’il ne tient pas en compte la vie de ses membres. D’autant plus, le langage est toujours voué par l’action et c’est à travers le langage qu’on mesure le changement des structures de la société. Lorsqu’on mesure ces changements, on prend en compte la vie des membres du système en question ce qui amène la réussite du système. On peut alors relier Lebenswelt à la théorie constructiviste vu qu’elle prend en compte l’expérience du monde vécu.
Dans le texte de Chevalier que nous avions à lire, on mentionne que « si la vulgate constructiviste s’impose si aisément comme fonds idéologique (…) c’est (aussi) parce qu’elle s’alimente et s’enrichit de sources culturelles très communes auxquelles elle offre un écho et où elle « s’enracine » pour reprendre l’expression de Le Moigne » (Chevalier, 2004, p. 9). Selon nous, cela vient compléter le point de vue de Lebenswelt mentionné ci-haut. Chevalier soulève aussi la notion de « naturalisation » qui signifie que les « idées sont (ici) considérées comme matrice d’accueil sur fond de laquelle on construira du savoir » (Chevalier, 2004, p. 10). On peut aussi rattacher à cette idée de culture individuelle le texte de Côté que nous avions aussi à lire. En fait, Côté soulève qu’il est important de mieux comprendre l’« historicité du développement de la société » en tenant compte du « procès de communication culturel sous-jacent à toutes les formes de communication sociale » (Côté, 1998, p. 12). Selon ce même auteur, il est important d’être au courant des éléments culturels qui ressortent de tout phénomène de communication social pour mieux « situe(r) l’enjeu d’une capacité de reconnaissance du procès de (re)création culturelle à l’œuvre dans les manifestations de la culture contemporaine » (Côté, 1998, p. 12). Cela signifie qu’il est important de connaître les valeurs et les croyances importantes d’une société afin de mieux comprendre comment les individus s’attribueront le message transmis. Côté discute alors du fait que le « médium » de la signification serait « tout le procès socio-historique qui participe de la genèse culturelle de toute expression, dans la pleine reconnaissance des caractères dialogal, dialogique et dialectique qu’elle met en scène » (Côté, 1998, p. 13).
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