Thursday, 3 November 2011

Bibliographie

1- Herrera Vegas, E., 2011, session automne, « Théorie des médias » note de cours présenté en classe le 12 et 15 septembre 2011.
3- Déloye, Y., Favre P. et Offerlé M., Gaxie D., Ihl O., Joignant A., Dimension de la socialisation politique, Revue française de science politique, 52e année, n. 2-3, 2002, p. 123-249.
4- Boltanski, L. (1990) Sociologie critique et sociologie de la critique Politix, Vol 3, 10-11  pp. 124-134
5- Lafontaine, C. Nouvelles technologies et subjectivité Les frontières renversées de l’intimité. Sociologie et sociétés Sous la direction de Bernadette Bawin et Renée B. Dandurand Volume 35, numéro 2, automne 2003, p. 203-212 De l'intimité / Intimacy: Several Issues
6- Le Roux, R. (2009) Sur le moment cybernétique Revue de synthèse : tome 130, 6e série, n° 1, 2, p. 181-185 
7- Input- Output Pattern : http://www.w3.org/2003/Talks/0522-wsdl-plh/slide16-0.html
8- Pas cybernétique que ça : http://de-source-sure.blogspot.com/2011_04_01_archive.html
9- Des ressources professionnelles pour les enseignants-documentalistes : Lasswell http://www.cndp.fr/savoirscdi/index.php?id=1432,
10- Two Step Flow Theory : http://globalmediaimpactcenter.org/ourexpertise_communication.php?id=5

Analyse d'un concept: Modèle de Lazarsfeld

L’effet important était de comprendre l’espace public qui lui permet de réaliser que le niveau macrosociologique ne peut se réaliser s’il n’y a pas de rapport entre les sujets et la société. En plus, il est important de prendre en compte les effets des médias de masse sur l’auditoire puisqu’il y a une certaine capacité de transformer les choix du public. Il existe donc un lien entre les médias de masse et les changements apportés par ceux-ci. Selon nous, Lazarsfeld aurait du aller en profondeur sur le fait que les leaders d’opinion ont leurs propres valeurs à suivre ainsi que leurs propres expériences de vie ce qui fait en sorte que le leader d’opinion influence les autres par rapport à son propre jugement. D’un côté nous allons avoir les mêmes intérêts que notre entourage, mais d’un autre côté la société est influencée par les médias. Ce qui est important à réaliser, c’est que les recherches de Lazarsfeld ont été mises en place avant l’implantation de la télévision. Alors, la radio était importante, mais de nos jours, de moins en moins de gens veulent entendre la publicité à la radio alors les gens écoutent de moins en mois la radio. L’ordinateur est un facteur qui fait en sorte que nous écoutons moins la radio. Les médias numériques font en sorte que la population est beaucoup plus centrée sur leurs propres besoins. Comme le mentionne l’école de Francfort, je crois que les liens entre les individus prennent de moins en moins d’importance puisqu’il se base beaucoup sur le code marchant. Il serait donc important d’ajouter à sa théorie que les gens tissent moins de liens entre eux. Les conséquences qu’apporte cette théorie à l’individu sont qu’il va soit devenir un leader d’opinion ou fait partie du grand public. La pertinence dans le contexte actuel est que la théorie s’applique encore à notre société puisque l’information passe encore indirectement par des leaders d’opinion. En plus, elle ne prend pas en compte le fait que les médias sont beaucoup plus puissants et présent qu’il l’était auparavant. Alors, d’après nous, la théorie de Lazarsfeld ne s’actualise pas au sein de notre société. 

Lazarsfeld

À partir de la théorie de Lasswell, Lazarsfeld présente plusieurs aspects intéressants sur l’influence des médias sur les récepteurs. Il est un mathématicien et psychologue de formation. Grâce à ses recherches appliquées et ses sondages, il réussit à faire de nombreuse découverte qui aura par la suite, une très grande influence dans le monde des médias. Lazarsfeld apprend à travers ses recherches que les relations interpersonnelles sont plus déterminantes que les médias lors de décision politique ou envers un choix pour un produit. Il découvre que le rôle des leaders d’opinion de retrouve à être marginale par rapport à la position que prend la société. Ceci résulte à sa théorie du two-step flow qui changera l’univers médiatique jusqu’à présent. « Toute sa vie [Paul Lazarsfeld] reste fidèle à un terme de recherche majeur : il s’agit de formuler des schémas explicatifs, de processus de décision et d’actions élémentaires qui tissent la vie économique et la vie politique ».
Ceci explique en première partie, l’intention de sa première recherche en 1944. The people’s choice était une recherche lors de l’élection présidentielle au États-Unis qui étudiait la formation des choix électoraux des citoyens. Leurs rechercher à eu lieu dans le compté d’Erie dans la région d’Ohio. Lazarsfeld découvre que la prédétermination du vote était basée sur la religion du citoyen, sa catégorie sociale professionnelle et si ce dernier provenait d’un milieu urbain ou rural. Comme résultats, le chercheur réalise que suite à l’exposition aux médias, l’individu moderne est déraciné, mais que de nouveaux liens sociaux se sont constitués. Il vit donc une exposition sélective aux médias qu’il consomme et ses opinions préexistantes sont renforcées. Contrairement à l’école de Francfort, Lazarsfeld ne prend pas en compte la rétroaction de son grand public. C’est à dire, que l’auditoire va prendre position par rapport aux connaissances et aux choix de leur leader d’opinion. Selon Lazarsfeld, les relations personnelles sont donc importantes dans les décisions des individus.
À travers sa deuxième recherche en 1955, Lazarsfeld en apprend d’avantage sur les leaders d’opinion et comment ces derniers ont une forte influence envers leur entourage. Personal Influence, était une recherche qui s’intéressait à la consommation des femmes dans une petite industrielle aux États-Unis. Comme cobaye, la recherche avait un échantillon de 800 femmes âgées de plus de 16 ans et avait comme objectif de faire une corrélation entre les réseaux sociaux de ces femmes et les comportements de consommations et que les pratiques culturelles. Il réalise qu’auprès des biens de consommation se sont les femmes mariées qui étaient leaders d’opinion, qu’auprès de la mode et du cinéma c’était les jeunes filles et que finalement lorsqu’il était question de politique c’était les femmes bourgeoises qui étaient leaders d’opinion.  Encore une fois, comme l’école de Francfort, Lazarsfeld affirme que la neutralité est inatteignable. C'est-à-dire que le leader d’opinion accueil l’information que les médias diffusent et ajoute à ses connaissances tout en fonction de ces valeurs et de ses expériences antérieures. Les médias ont toujours donc une influence sur la société, mais c’est le leader d’opinion qui va faire la différence en y rajoutant sa perception.  


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École de Francfort et le modèle du positivisme

          L’école de Francfort présente un paradigme critique. Cette théorie se concentre sur la communication alors il est possible de conclure que son point d’origine est très vaste. Malheureusement, la société de masse ramène avec elle une perte du sens collectif. C'est-à-dire qu’on retrouve de plus en plus une absence de liens entre les gens. Le tout est maintenant retrouvé autour d’objets puisque la société est beaucoup plus matérialiste. En plus, les médias de masse sont mal vus puisqu’ils détruisent la subjectivité. Ceci nous permet de voir à travers le code marchant c’est-à-dire que tout ce qui est pris en compte c’est la marchandise. Alors les médias de masse prennent ce thème dans le but de l’actualiser dans notre société de masse. Comme exemple, l’individu revient de travailleur et s’enferme chez lui pour aller regarder la télévision ou encore clavarder sur l’ordinateur, ce qui élimine tranquillement les liens entre les individus. Au contraire de la théorie présentée par Lazarsfeld, l’école de Francfort affirme que les liens sociaux disparaissent de plus en plus faisant en sorte que le code marchant prend de l’ampleur. Alors, on conclut qu’il y a un haut degré de dépendance par les médias de masse puisque les gens ressentent le besoin d’actualisation par l’entremise du code marchant. D’après Gerbner, nous habitons dans un monde dangereux. La télévision démontre de plus en plus de violence ce qui fait peur aux gens. Souvent, ils ont peur de sortir puisqu’il y a toujours possibilité de violence. Maintenant avec la télévision, il est possible d’ajouter que la violence a toujours existé, mais maintenant on la voit et on la prend en compte.

Dans le texte de Boltanski, nous avons trouvé que son point de vue est très intéressant. Celui-ci stipule que les sciences sociales ont « contribué à vulgariser une représentation du monde dans lequel on peut interpréter les agissements de gens, quels qu’ils soient, quand on a compris qu’ils étaient toujours orientés vers la recherche de satisfaction des intérêts particuliers (…) » (Boltanski, 1990, p. 128). Il souligne ensuite qu’un de ces intérêts le plus importants est souvent le pouvoir (Boltanski, 1990, p. 128). Il dit donc que les interactions entre les hommes peuvent être souvent réduites à des « rapports de force » entre ceux qui possèdent un certain pouvoir et ceux qui n’en ont pas (Boltanski, 1990, p. 129). C’est ce qui nous amène au concept de « sociologie critique » qui doit « durcir la coupure entre faits et valeurs pour maintenir à l’abri de toute entreprise critique (…) un ilot de positivité, sur lequel fonder l’ambition d’un dévoilement radical » (Boltanski, 1990, p. 130). Enfin, il est important de remarquer que la théorie présentée par Boltanski est similaire à celle présentée par l’école de Franfort puisque les deux théories sont des théories critiques.  
Dans un autre ordre d’idée, selon le modèle de Horkheimer et Marcuse tout dépend des méthodes et des techniques dans l’accumulation des connaissances selon le modèle du positivisme. Le positivisme peut toujours refuser la validité d’une connaissance d’un monde selon le positivisme. Ceci démontre un contraste très fort par rapport à Karl Popper. La société est faite par des gens qui vivent des expériences, des sentiments ainsi que des émotions. Alors la société est construite. Popper cherchait la neutralité alors il disait qu’il est important de sortir de notre contexte dans le but d’évaluer certaines situations. De son côté, l’école de Francfort ajoute que tout dépend de la connaissance de chaque personne puisque notre vécu est un engagement critique. Il est donc important de regarder le tout avec un œil critique. Ceci est pertinent puisque l’école de Francfort ajoute un point que personne n’avait ajouté avant. Celui que la neutralité n’existe pas. La réalité est concrète et non abstraite. En plus, cette théorie ressemble à celle de Lasswell puisqu’il parle tous deux des effets.
La théorie du positivisme affirme que les connaissances d’un individu sont très importantes. En ce qui concerne Favre et Offerlé, ceux-ci « estimons (estiment) (…) que le bagage cognitif des agents, défini dans sa dimension scolaire, permet (…) d’inférer le savoir pratique, celui qu’il suffit de maîtriser pour tenir son rang dans des situations ou des conversations dites politiques » (Déloye et al., 2002, p. 231). Cela veut aussi dire que selon ces deux auteurs, notre éducation, ou notre savoir scolaire démontrent aussi nos capacités à établir des conversations politiques. Tout comme la théorie du positivisme, cette théorie prend en compte les agents et les institutions importantes qui interfèrent avec la vie d’un individu. Finalement, selon Joignant, « la relation entre compétences (ou incompétence) et le rapport au politique ne se laisse pas comprendre facilement, puisque certaines formes d’incompétence politique peuvent, malgré tout, se traduire dans des rapports « épisodiquement » politisés » (Déloye et al., 2002, p. 249). Selon nous, ce dernier énoncé est un peu moins clair et nous trouvons qu’il est de même, un peu moins crédible.
      

Max Horkheimer
                                                        
Marcuse

Le modèle de Lasswell

           Pour commencer, il est important d’ajouter que le modèle de Lasswell provient du modèle de Shannon et Weaver. Ce modèle diffère des autres modèles puisqu’il présente deux possibilités d’analyse sociologique. La première est la société macrosociologique qui est présentée sous forme de vision générale de la société. Cette vision est globale ce qui me fait beaucoup penser au village global de McLuhan. De l’autre côté, une vision beaucoup plus spécifique est amenée, celle de la microsociologie. Cette explication démontre que l’individu est à la base de la société c’est-à-dire que la société est conçue à partir d’individu. Pour ce faire, on prend en compte l’interaction entre deux individus et il nous est possible d’obtenir un aperçu global. Comme exemple, prenons une goutte d’eau provenant de l’océan. On l’observe au microscope et on obtient un aperçu de l’océan au grand complet. Ensuite, dans le modèle de Lasswell, la première chose à analyser est, la notion de qui dit quoi. L’auteur envoie une information qui est davantage collectivement pertinente. Ensuite, il dit à qui se destine le message. Dans cette analyse, on détermine le groupe cible c’est-à-dire les récepteurs. Ensuite, il est important d’analyser ce que l’auteur dit. Il dit quoi nous permet de faire l’analyse du message transmis. Avec quels effets nous permet ensuite de faire l’analyse de l’influence des médias de masse sur la population. Quel est l’effet des médias sur les individus. Ce champ touche beaucoup Lazarsfeld puisqu’il se base beaucoup sur l’aspect des effets sur un individu. Enfin, par quel moyen le message se transmet-il? Souvent, on utilise un canal pour assurer la transmission du message. C’est dans cette analyse qu’on ajoute la codification et la décodification. Dans un autre ordre d’idée, la vision positivisme permet à Lasswell de réaliser les différents champs d’analyse qui s’ouvre à la communication. Comme exemple, prenons la microsociologie qui est composée d’individus. Il y a toujours possibilité d’influencer les perceptions des récepteurs ainsi qu’anticiper leurs réactions face à une situation donnée. Prenons l’exemple du petit Albert, lorsqu’on lui présente l’objet et qu’il démontre qu’il a peur. Selon l’aspect microsociologique,  on assume que tous les enfants vont réagir de la même façon. Par contre, on ne sait pas vraiment puisque chaque individu est différent. Il est possible de faire l’analyse qu’une fois qu’on sait que l’influence est différente pour chaque individu ce qui fait en sorte que nous allons tous réagir de façon différente. Par contre, ils ont ajouté le fait qu’il est impossible d’influencer directement les récepteurs puisqu’il y a toujours possibilité de refus de la part des récepteurs. Alors, Lasswell à conclu en disant que la communication n’est pas directe et immédiate puisque le public à toujours le dernier mot. Selon nous, cette théorie a ajouté un point très important au processus communicationnel. Celle de l’influence du message sur l’individu.

Pour continuer, Gaxie, quant à lui, s’ « efforce de prendre au sérieux les préférences idéologiques et politiques (dans un contexte donné), d’essayer (essaie) de repérer les instruments d’évaluation et, en particulier, les valorisations dont elles sont, au moins pour une part, le produit tout en s’efforçant de comprendre ce que ces valorisations doivent aux diverses socialisations constitutives de l’expérience du monde d’un individu » (Déloye et al., 2002, p. 147). Il répond ensuite à cette question en disant que plusieurs éléments biographiques d’un individu peuvent avoir un impact sur l’ordre politique (Déloye et al., 2002, p. 156). Gaxie tente alors de nous démontrer qu’il ne faut pas oublier de tenir compte des « trajectoires individuelles et les (des) expériences de socialisation » des individus de la société afin de pouvoir ensuite comprendre comment leurs choix idéologiques, ou dans ce cas-ci politiques, se font et se diffusent dans la société (Déloye et al., 2002, p. 169).  La théorie de Gaxie et la théorie de Lasswell ont plusieurs caractéristiques communes. Tous deux prennent en compte le fait que les individus ont aussi le droit de parole. C’est-à-dire qu’ils ont tenu compte des propres opinions et des propres choix idéologiques d’un individu. 
Tout d’abord il est important d’affirmer que la théorie de Lasswell est un modèle de socialisation. De son côté, Déloye a ajouté la « socialisation religieuse » et souligne que la religion est une « affaire publique qui pénètre les différents domaines de la vie sociale » (Déloye et al., 2002, p. 198). Il voit donc la religion comme étant quelque chose de présent dans la société en général, mais qui touche différemment tous les individus. On ajoute aussi que dans cette école de pensée, la politique est complètement séparée de la religion (Déloye et al., 2002, p. 198). Déloye ajoute que les « tentatives pour imposer des catégories spécifiquement politiques sont stigmatisées comme réductrices (…) destructrices de la « personne humaine » comme l’Église entend la gouverner dans sa totalité » (Déloye et al., 2002, p. 198).


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Cybernétique

          De son côté, la théorie de la cybernétique garde en tête la théorie systémique. De plus, ces deux théories incluent la notion de rétroaction dans leur analyse. La cybernétique prend en compte l’humain et les machines et tente de faire une distinction précise entre les deux. L’une des distinctions est que l’humain réagit tandis que les machines n’ont pas de réaction face à une situation alors nous avons conclu que les machines n’apportent pas de rétroaction. Contrairement à la théorie systémique, la cybernétique essaie de garder son énergie à l’intérieur du système au lieu de la projeter vers l’extérieur. La théorie présente tous les rapports comme étant des échanges d’énergie. Norbert Weiner, est le fondateur de la théorie de la cybernétique alors puisqu’il provient des sciences il transfère le tout en forme d’énergie. Ensuite, il évalue comment traduire l'énergie en terme social. Il conclut que c’est un transfert d’information qui permettra ensuite de faire la différence entre un stimulus provenant d’un monde physique et celui du monde humain c’est-à-dire de la communication. En plus, l’information doit constamment circuler pour maintenir le processus. L’une des différences avec la théorie systémique est que lorsqu’on perd l’information dans la théorie cybernétique, le système s’effondre. Alors, il m’était possible de conclure que l’information est ce qui maintient l’équilibre au milieu de ce système. En plus, cette information se doit d’être équilibrée par rapport à ce qui entre et ce qui ressort du système en question. Alors, il est possible d’évaluer comment les gens de l’intérieur font pour maintenir l’équilibre de leurs systèmes afin de maîtriser les tensions externe et interne. Enfin, le système répond tout en s’adaptant à l’information qui nous est soumise. Par contre, il est important d’ajouter que la richesse de l’information est aussi prise en compte puisqu’il est important de contrôler la connaissance. De même, la professeure a ajouté que « vivre c’est communiquer ou échanger, et le réel peut tout entier s’interpréter en termes de messages » (Herrera, Vega, pp. 80).   
           Nous pouvons aussi relier la théorie de la cybernétique au texte de Lafontaine. Dans ce texte, Lafontaine sous-entend que l’ « (…) envahissement des territoires intimes par les nouvelles technologies ne peut qu’avoir des répercussions directes sur les modes d’expression de l’individualité dans nos sociétés » (Lafontaine, 2003, p. 203). Selon lui, l’individualité serait plutôt basée sur l’adaptabilité et la subjectivité serait aussi transformée (Lafontaine, 2003, p. 203). De là, il ajoute qu’il  y aurait une « mutation de la subjectivité (…) en cours, dont l’un des axes principaux s’articule précisément autour de la redéfinition du rapport intériorité-extériorité, recoupant, en partie, l’opposition entre sphères privée et publique » (Lafontaine, 2003, p. 204). Nous croyons que cette dernière affirmation partage les mêmes idéologies dominantes que celles retrouvées dans la théorie de Weiner puisqu’ils prennent tous deux en compte la notion de l’intérieur et de l’extérieur. La « notion d’intériorité » de Lafontaine, qui soulève une « barrière intime séparant le sujet du reste de la société », est d’ailleurs la même que l’on retrouve dans l’école de pensée de Weiner (Lafontaine, 2003, p. 205). Lorsque nous avons discuté plus tôt du fait que l’information devait constamment circuler dans la théorie de la cybernétique, on peut relier ce fait au discours de Lafontaine : « en terme d’intimité, l’espace intérieur propre au sujet moderne n’apparaît alors plus comme un refuge socialement inatteignable, mais plutôt comme un carrefour par où transitent les flux informationnels formant la société » (Lafontaine, 2003, p. 207). On voit bien que la notion du flux communicationnel est présente chez Lafontaine tout comme chez Weiner.
            Tout de même, la cybernétique démontre plusieurs difficultés et Le Roux réussit bien à nous les faire parvenir. Le Roux ajoute « (…) la cybernétique est considérée avant tout comme une science cognitive avortée » (Le Roux, 2009, p. 183). Le Roux n’est pas convaincu de la crédibilité de la théorie de la cybernétique. Il ajoute même que l’ « histoire de la cybernétique nécessite de nombreux autres chapitres, dans lesquels la question centrale ne sera pas toujours focalisée sur la notion d’information. Il n’y a pas que cette notion, matérialiste ou non, dans la cybernétique » (Le Roux, 2009, p. 183). Cela nous fait voir un autre côté de la théorie et nous démontre les limites de la théorie de la cybernétique.

Humain vs machine
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Systémisme

           Le systémisme débute avec les rapports qui se forment biologiquement entre les cellules. Cette théorie commence à voir comment un organisme arrive à mettre en interaction des cellules différentes. En plus, la théorie du systémisme nous permet d’inclure la notion de fonction. Grâce à la théorie du systémisme, on prend encore en compte le transfert d’information alors il était possible de faire une analyse par rapport à la théorie de l’information de Shannon et Weaver. De plus, nous avons appris que cette théorie se distingue de l’environnement social ce qui permet au système de se refermer sur lui-même tout en recevant l’information provenant de l’extérieur. La notion de l’input et de l’output est de mise puisque tout ce qui entre à l’intérieur du système doit éventuellement en ressortir. Comme exemple, lorsque deux personnes sont en dialogue, ils doivent analyser l’information pour ensuite amener une rétroaction qui apporte quelques modifications. Alors, on peut conclure que le système reçoit de l’information, mais en diffuse aussi pour maintenir son équilibre. Par contre, une des difficultés du système est qu’il prend constamment l’énergie provenant de l’extérieur dans le but de se maintenir. Enfin, Melvin de Fleur, ajoute la notion de rétroaction dans le système de l’environnement social. En plus, il m’a fait remarquer qu’il y a un aspect relationnel c’est-à-dire que le système interagit avec la société. Selon nous, la théorie systémique est très bien développée surtout depuis qu’ils ont ajouté la notion de l’input et de l’output. Il est vrai que l’information qui entre doit un jour en ressortir ce qui rend l’information beaucoup plus enrichissante.

En outre, nous allons discuter de la notion de « socialisation politique » abordée par Déloye, Favre et Offerlé, Gaxie, Ihl et Joignant dans le texte tiré de la Revue française de science politique (Déloye et al., 2002). Tout d’abord, la recherche de Ihl tente de « comprendre (…) les cheminements(,) de ce qui est appréhendé, non comme un processus de « socialisation » mais comme un phénomène de « politisation » » (Déloye et al., 2002, p. 126). Il souligne que si certains groupes d’individus étant nés au même moment avec les mêmes valeurs et attitudes sociétales, que l’on appelle aussi cohortes, existent, c’est parce qu’on « leur confèr(ent) une conscience spécifique » (Déloye et al., 2002, p. 126). Il mentionne aussi l’École behavioraliste qui, elle, s’intéresse aux lieux sociaux où les gens « « apprennent » ce que signifie la politique » (Déloye et al., 2002, p. 126). Enfin, il nous explique que la socialisation politique représente la façon dont le social est attribué à chaque individu (Déloye et al., 2002, p. 128). Il fait aussi référence à une certaine « théorie fonctionnelle de l’intégration » lorsqu’il en parle (Déloye et al., 2002, p. 128). Selon nous, cette théorie présentée est semblable à celle du systémisme puisqu’on parle de petit groupe social. Enfin, cette théorie présente une similarité lorsqu’on parle de la « théorie fonctionnelle de l’intégration » puisqu’elle s’ajoute à celle du systémisme qui lui affirme que l’aspect relationnel est important.


              http://www.w3.org/2003/Talks/0522-wsdl-plh/slide16-0.html