Thursday 3 November 2011

Cybernétique

          De son côté, la théorie de la cybernétique garde en tête la théorie systémique. De plus, ces deux théories incluent la notion de rétroaction dans leur analyse. La cybernétique prend en compte l’humain et les machines et tente de faire une distinction précise entre les deux. L’une des distinctions est que l’humain réagit tandis que les machines n’ont pas de réaction face à une situation alors nous avons conclu que les machines n’apportent pas de rétroaction. Contrairement à la théorie systémique, la cybernétique essaie de garder son énergie à l’intérieur du système au lieu de la projeter vers l’extérieur. La théorie présente tous les rapports comme étant des échanges d’énergie. Norbert Weiner, est le fondateur de la théorie de la cybernétique alors puisqu’il provient des sciences il transfère le tout en forme d’énergie. Ensuite, il évalue comment traduire l'énergie en terme social. Il conclut que c’est un transfert d’information qui permettra ensuite de faire la différence entre un stimulus provenant d’un monde physique et celui du monde humain c’est-à-dire de la communication. En plus, l’information doit constamment circuler pour maintenir le processus. L’une des différences avec la théorie systémique est que lorsqu’on perd l’information dans la théorie cybernétique, le système s’effondre. Alors, il m’était possible de conclure que l’information est ce qui maintient l’équilibre au milieu de ce système. En plus, cette information se doit d’être équilibrée par rapport à ce qui entre et ce qui ressort du système en question. Alors, il est possible d’évaluer comment les gens de l’intérieur font pour maintenir l’équilibre de leurs systèmes afin de maîtriser les tensions externe et interne. Enfin, le système répond tout en s’adaptant à l’information qui nous est soumise. Par contre, il est important d’ajouter que la richesse de l’information est aussi prise en compte puisqu’il est important de contrôler la connaissance. De même, la professeure a ajouté que « vivre c’est communiquer ou échanger, et le réel peut tout entier s’interpréter en termes de messages » (Herrera, Vega, pp. 80).   
           Nous pouvons aussi relier la théorie de la cybernétique au texte de Lafontaine. Dans ce texte, Lafontaine sous-entend que l’ « (…) envahissement des territoires intimes par les nouvelles technologies ne peut qu’avoir des répercussions directes sur les modes d’expression de l’individualité dans nos sociétés » (Lafontaine, 2003, p. 203). Selon lui, l’individualité serait plutôt basée sur l’adaptabilité et la subjectivité serait aussi transformée (Lafontaine, 2003, p. 203). De là, il ajoute qu’il  y aurait une « mutation de la subjectivité (…) en cours, dont l’un des axes principaux s’articule précisément autour de la redéfinition du rapport intériorité-extériorité, recoupant, en partie, l’opposition entre sphères privée et publique » (Lafontaine, 2003, p. 204). Nous croyons que cette dernière affirmation partage les mêmes idéologies dominantes que celles retrouvées dans la théorie de Weiner puisqu’ils prennent tous deux en compte la notion de l’intérieur et de l’extérieur. La « notion d’intériorité » de Lafontaine, qui soulève une « barrière intime séparant le sujet du reste de la société », est d’ailleurs la même que l’on retrouve dans l’école de pensée de Weiner (Lafontaine, 2003, p. 205). Lorsque nous avons discuté plus tôt du fait que l’information devait constamment circuler dans la théorie de la cybernétique, on peut relier ce fait au discours de Lafontaine : « en terme d’intimité, l’espace intérieur propre au sujet moderne n’apparaît alors plus comme un refuge socialement inatteignable, mais plutôt comme un carrefour par où transitent les flux informationnels formant la société » (Lafontaine, 2003, p. 207). On voit bien que la notion du flux communicationnel est présente chez Lafontaine tout comme chez Weiner.
            Tout de même, la cybernétique démontre plusieurs difficultés et Le Roux réussit bien à nous les faire parvenir. Le Roux ajoute « (…) la cybernétique est considérée avant tout comme une science cognitive avortée » (Le Roux, 2009, p. 183). Le Roux n’est pas convaincu de la crédibilité de la théorie de la cybernétique. Il ajoute même que l’ « histoire de la cybernétique nécessite de nombreux autres chapitres, dans lesquels la question centrale ne sera pas toujours focalisée sur la notion d’information. Il n’y a pas que cette notion, matérialiste ou non, dans la cybernétique » (Le Roux, 2009, p. 183). Cela nous fait voir un autre côté de la théorie et nous démontre les limites de la théorie de la cybernétique.

Humain vs machine
                   http://de-source-sure.blogspot.com/2011_04_01_archive.html

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