Thursday, 1 December 2011

Bibliographie

1.      Quéré Louis D'un modèle épistémologique de la communication à un modèle praxéologique Réseaux  1991, Vol   9 N 46-47pp. 69-90

2.      Chapuis, Odile et Michel Gauthier. (1975) Structures de communication à l'intérieur des groupes Langue française. N°26, pp. 74-92.

3.      Mucchielli Alex (1994) La naissance des concepts de système et d'interaction et les débuts du constructivisme : contribution à l'histoire des sciences de la communication  Quaderni     Vol  23,  23   pp. 77-96

4.      Chevalier Yves (2004)   Le savant, le sorcier et l'artiste. Le constructivisme en question in Communication et langages  Vol   139, 1, pp. 5-15

5.      Glevarec Hervé, (2003), « Le moment radiophonique des adolescents. Rites de passage et nouveaux agents de sollicitation », Réseaux, n° 119, pp. 29-61.

6.      Pierre Hamel
Titre :         La critique postmoderne et le courant communicationnel au sein des théories de la planification : une rencontre difficile
Revue :      Cahiers de géographie du Québec, Volume 41, numéro 114, 1997, p. 311-321
URI :         http://id.erudit.org/iderudit/022670ar
7.      Côté, Jean-François(1998) «La société de communication à la lumière de la sociologie de la culture: idéologie et transmission de sens»- Tangence, n° 52, 1996, p. 9-24.Sociologie et sociétés, vol. 30, n° 1, 1998, p. 117-13, erudit.org

8.      The institute for intercultural studies, Gregory Bateson, http://www.interculturalstudies.org/Bateson/index.html

9.      Les psychothérapies systémiques, Watzlawick http://www.coachingpsy.com/ecoles.php?lang=fr

10.  Laurin, Danielle, « Un Roland Barthes inédit » http://www.radio-canada.ca/arts-spectacles/livres/2009/03/30/001-barthes-laurin.asp


12.  Herrera Vegas, Éliana, 2011, session automne, « Théorie des communication » note de cours présenté en classe le 21, 24 et 28 novembre 2011

Pierce

Tout d’abord Pierce est le père fondateur de la sémiotique puisqu’il étudie la communication par l’entremise des signes. Il invente la logique des relations et de la quantification et toute pensée continue de s’effectuer à travers du concept des signes. Sans signe, on ne peut pas s’exprimer alors il est une condition essentielle à notre capacité cognitive. Pierce présente trois catégories à la base de la sémiotique. La priméité, la secondéité, et la tiercéité. La priméité est selon nous l’être tel qu’il est. La secondéité c’est l’être qui se relie avec autre chose. C’est une action qui suscite à une réaction. Finalement, la tiercéité c’est un moyen par lequel un premier concept et un second sont mis en relation. Comme exemple Spencer Brown, affirme qu’il faut distinguer notre existence par rapport au monde dans le but de se définir en tant qu’individu. Par la suite, la secondéité se définit comme l’observateur qui analyse certains liens. La tiercéité regarde le lien entre le premier et le second ce qui produit une logique qui permettra de faire une analyse du réel. Ce concept fait partie du pragmatisme puisqu’il considère toujours les effets pragmatiques de la communication. Comme exemple, si on désir comprend un objet il faut concevoir les conséquences entraîner par la maitrise de cet objet en question. Lorsqu’on relie un concept à certains effets pragmatiques, il nous faut, de prendre en compte, ses caractéristiques provenant du réel. Par exemple, lorsqu’une conception comme une corde à danser de relie avec la conception d’une simple corde ces deux peuvent avoir une même utilité c’est-à-dire qu’ils ont la même fonction symbolique. Il nous est possible de prendre en compte deux conceptions différentes qui portent le même nom comme le mot orange par exemple. Il nous est possible de constater que ce mot a plus qu’une signification, elle peut se définir comme étant un fruit tout comme une couleur. Par ailleurs, un aspect social et historique est de mise dans la théorie de Pierce. Vers la fin de ses analyses, Pierce affirme qu’un signe peut prendre une forme simple ou complexe. Contrairement à Saussure, Pierce ne définit pas un signe comme étant la plus petite unité significative puisqu’un signe peut être considéré dès qu’il entre dans un processus sémiotique. Pierce présente l’idée qu’un representamen est une chose qui représente une autre tandis que l’objet est le signe représenté. Il est possible d’exprimer quelque chose à propos d’un objet. Comme exemple, si l’on trouve un petit morceau de papier rouge il est possible de déduire qu’il provient de l’étiquette d’un pot de peinture. Pierce présente également un avantage primordial puisqu’il permet de voir les trois composantes de l’objet de manière différente. L’objet, soit le pot de peinture est un signe puisqu’il représente un bout de papier rouge. Pour terminer, Pierce a deux conceptions de l’objet. En premier lieu, l’objet dynamique qui représente un objet tel qu’on le retrouve dans la réalité. En second lieu, l’objet immédiat c’est-à-dire l’objet tel que le signe le représente. Dans notre exemple, le pot de peinture est l’objet dynamique et la couleur rouge est l’objet immédiat. Enfin, nous avons trouvé que la théorie de Pierce est l’une des théories les plus avancées puisqu’on relie maintenant une signification à un objet quelconque.

Roland Barthes

Il débute en analysant une publicité des produits. C’est-à-dire de comprendre le monde tel qui nous l’est présenté. Barthes décide d’analyser une image publicitaire « parce qu’en publicité, la signification de l’image est assurément intentionnelle » (Barthes, 1964, p. 1). Selon lui, les signifiés de la publicité, représentés par les caractéristiques du produit, doivent être assimilés chez le téléspectateur de la meilleure manière possible; « si l’image contient des signes, on est donc certain qu’en publicité ces signes sont pleins, formés en vue de la meilleure lecture : l’image publicitaire est franche ou du moins empathique » (Barthes, 1964, p.1). Il fait référence à un programme de sémiologie qui a pour objet tous les systèmes de signes. La sémiologie est tout ce qui entre en lien avec le langage et le système de signification. D’un côté, on retrouve les images et de l’autre les gestes, les sons et les objets.
Barthes fait référence à trois types de messages : le message linguistique, iconique codé et iconique non codé (Barthes, 1964, p.3). Le message linguistique représente ce qu’on voit à la télévision, ce qu’on peut lire ou ce qu’on entend par exemple dans le cas de l’écoute de télévision. En outre, selon Barthes, les messages linguistiques « renvoient à des signifiés dont chacun est global (…), pénétré de valeurs euphoriques; on y verra donc, succédant au message linguistique, un second message de nature iconique » (Barthes, 1964, p.2). Ce deuxième type de message, le message iconique codé, est caractérisé par les liens que le téléspectateur crée entre ses valeurs personnelles ou sa culture, et le message linguistique de la publicité (Barthes, 1964, p.2). Dans le dernier type de message, le message iconique non codé, Barthes soulève que le « rapport du signifié et du signifiant est quasi tautologique », ce qui veut aussi dire qu’il est répétitif ou traitant du même contenu (Barthes, 1964, p. 2). En outre, il est décrit comme « non codé », car « le signe de ce message n’est plus puisé dans une réserve institutionnelle, il n’est pas codé, et l’on a affaire à ce paradoxe d’un message sans code » (Barthes, 1964, p. 3). Le message sans code est aussi appelé le message littéral, car il « correspond (…) à la lettre de l’image (…) par opposition au message précédent (message symbolique) » (Barthes, 1964, p. 3). Barthes ajoute que le message littéral apporterait un certain « support » au message symbolique (Barthes, 1964, p.3).
Ensuite, Roland Barthes discute de la rhétorique de l’image dans son texte rhétorique de l’image publié en 1964. Il soulève que nous faisons face à un système normal, « dont les signes sont puisés dans un code culturel (même si la liaison des éléments du signe apparaît plus ou moins analogique) » (Barthes, 1964, p. 7). Il ajoute que « ce qui fait l’originalité de ce système, c’est que le nombre des lectures d’une même lexie (d’une même image) est variable selon les individus » (Barthes, 1964, p. 7). Selon lui, une même image peut être interprétée de plusieurs manières selon le contexte de l’individu en question; nous pouvons aussi soulever que l’ « image est entièrement traversée par le système du sens » (Barthes, 1964, p. 7).

La théorie de Barthes se base sur quatre grandes distinctions. En premier lieu, il fait une distinction entre la langue et la parole puisque ce sont deux concepts qui se diffèrent l’un de l’autre. En second lieu, tout comme la théorie du structuralisme, il présente une distinction entre signifiant et signifié ce qui permet une analyse du discours des médias. En troisième lieu, une théorie du système et syntagme est de mise. Finalement, une distinction entre dénotation et connotation permet aussi une analyse du discours médiatique. En ce qui concerne dénotation et connotation, dans son texte que nous avions à lire, Barthes ajoute que « l’image littérale est dénotée et l’image symbolique est connotée » (Barthes, 1964, p. 3). Barthes prend toujours en compte les médias alors il parle des mythes qui sont véhiculés par des médias de masse. Comme exemple, le mythe de la jeunesse éternelle qui consiste à ne plus vieillir. Barthes aborde toujours le sujet de la sémiologie dans ses analyses puisque la sémiotique est la discipline qui étudie les signes et la signification. Dans la théorie de Barthes, il y a trois concepts de base de la nation des signes. Le premier, soulève de la tradition d’Aristote dans laquelle le signe se divise en trois parties soit le signifiant, le signifier et le référent. Dès que les trois concepts correspondent à la même chose, on retrouvera une vérité totale. Comme exemple, le premier est ce qui permet de désigner des objets dans le monde. Le second concept est celui de Saussure qui correspond au structuralisme c’est-à-dire que la théorie se rapporte qu’au signifiant et qu’au signifié. Enfin, Peirce présente une analyse séparée qui reprend la tradition de Saussure, mais qui développe l’idée d’un représentant, d’un interprète ainsi que d’un objet en question.

Le structuralisme

Pour commencer, selon la théorie structuralisme le langage est un fait social donc il contient une capacité à analyser. Par exemple, à travers ce que mon amie dit je comprends mieux ces besoins et ses intérêts. Lévi-Strauss est un anthropologue qui affirme que la parole appartient au sujet alors que le système appartient à la société. Selon nous, cette théorie pourrait se traduire comme étant la parole qui est de nature individuelle et que notre système est de nature collective. Par exemple, quel est le rapport entre le système de la langue et notre société? Selon la théorie structuralisme, la langue met l’accent sur les rapports entre les phénomènes tandis que dans la société entre directement en interaction. Comment exemple, à travers le langage lors d’une interaction avec mon amie, celle-ci risque ensuite de transmettre cette information à un autre individu. De son côté, la société transmet son information directement ce qui lui permet d’être selon nous beaucoup plus autoritaire, car cette société implique les médias, la politique ainsi que le code marchand. 
Selon le théoricien, c’est un processus de linéage ce qui signifie l’application d’une méthode structurale. En plus, sa théorie présente les rapports entre les signes puisque le symbole est d’origine linguistique. D’autant plus, l’idée du structuralisme présente les sons émis ainsi que les symboles. Lévi-Strauss affirme qu’il y a un effet sur la fonction symbolique pour qu’ensuite le langage s’applique aux catégories plus permanentes de notre société. C’est-à-dire les symboles et les gestes ont un effet sur l’individu et le langage de son côté s’applique à notre routine. Par contre, il est important d’ajouter que le langage n’est pas un médium puisqu’il n’est pas d’après eux un moyen d’expression. Selon le structuralisme, le vécu ne compte pas pour la communication alors on le délaisse puisqu’il restreint les possibilités du code. Il ajoute aussi que la culture est de nature symbolique ce qui le rend un élément de variété. La société se ramène donc à la culture de façon à ce quelle base ses connaissances sur ce que la société lui enseigne. D’après nous, à travers la culture il est facile de remarquer qu’il y a plusieurs concepts, idéologies et valeurs qui peuvent nous être transmises de génération en génération. Par ailleurs, c’est ce qui explique pourquoi la culture continue à s’épanouir à travers les âges. La théorie veut quelque chose de très important puisqu’elle dégage ce qui est suspicieux. Comme exemple, un individu dégage parfois l’information qui lui est apprise comme ne faisant pas partie des normes sociales c’est-à-dire qu’il le rejette en fonction de son propre bien. La communication est ce qui forme le lien entre la langue et le système des signes. Comme de fait, les signes sont faits pour être circuler et échanger dans le but de faciliter une interaction. « Pour communiquer, il faut avoir résolu le problème de la transmission du message dans des conditions satisfaisantes .» (Descombes, le Même et l’autre, Minuit, 1979) À la sortie de cette interaction, il nous faut de décoder le message ce qui se réalise puisque le code est présent. Sans code, il est impossible de transmettre une information puisqu’il est essentiel dès le début d’une interaction. D’autant plus, le code détermine le message envisageable ainsi que les interprétations ce qui signifie qu’il ne peut être produit en cours de route. Ainsi, le code est produit avant l’interaction alors il prédit ce qui vient par la suite. En réfléchissant davantage, il est possible de transmettre un code par un autre code. Par exemple, si je désire faire parvenir un code il me faudra une information supplémentaire pour contourner et identifier ce qui me sera transmis. Au début, mon amie arrive chez moi en peine. Un tel code me permet donc d’analyser cette situation et déduire qu’elle ne va pas bien. D’après le code qui est aussi le langage, n’importe quelle interaction peut être comprise ce qui prouve que ce dernier est une idée binaire de la communication lorsqu’on en analyse la signification. C’est-à-dire que le message est reçu comme il est émis. Souvent, un individu ne comprend pas l’ampleur de ce qui est transmis, mais il y a toujours possibilité d’obtenir une réponse positive ou négative. Pour un émetteur, lorsqu’il agit en fonction d’un certain code, il lui faut de rester fidèle à ce dernier. Le code privilégie le destinataire puisqu’il est responsable d’affirmer s’il a reçu les composantes entières du code ou non. Par contre, le code se limite parce qu’il d’engage pas l’expérience personnelle. Il peut simplement transmettre ce qui est envisagé. Reprenons l’exemple de mon amie triste. Si elle pleure, je vais immédiatement envisager qu’elle n’est pas dans son assiette.
Lévi-Strauss pensait aussi que la vie sociale est un échange de signaux. Selon sa théorie, on ne regarde que les signes dans sa propre forme en rapport. Comme synonyme, le langage signifie le code communicationnel. De son côté, Saussure est le père fondateur du structuralisme. Ensuite vient les trois thèses du structuralisme dont la première étant le signifiant qui précède toujours le signifier c’est-à-dire que le code précède le langage. Claude de Saussure est d’avis à ce que le signifiant comprend le contenant c'est-à-dire la forme lisible de la communication. Tandis que le signifier comporte le contenu du message de la notion véhiculé par le signifiant. Le signifier peut donc se traduire avec une métaphore intéressante soir celle du navire de grande dimension. La seconde thèse du structuralisme représente que le sens surgi du non-sens. Alors cette prémisse représente le sens qui est émis à travers un message. Finalement vient la troisième thèse du structuralisme. Celle-ci se traduit comme étant «la phénoménologie lorsqu'elle traitait du langage, se plaçait du côté du sujet parlant et voyait dans la parole une forme parmi d'autres de l'expressivité corporelle : la parole était définie comme un geste, c'est-à-dire une manière d' « être au monde » par son corps propre. Le sujet parlant était, dans sa « gesticulation verbale », à l'origine du sens de ses énoncés. » (Notes du prof PowerPoint 54.) La sémiologie elle, supporte côté du destinataire parce que l’information reçue est composé d’un message c’est-à-dire une signification importante. Enfin, il existe un lien direct entre les idées de Ferdinend de Saussure et Claude Lévi-Strauss ce qui forme le structuralisme.
Structures de communication à l’intérieur des groupes
            Pour continuer, le texte que nous avions à lire par Chapuis et Gauthier essayaient de comprendre « les relations (possibles) entre les émissions verbales et les structures de communication dans les groupes » dans le cadre d’une étude sur « l’adaptation au travail de groupe » (Chapuis et Gauthier, 1975, p. 80). Les résultats de l’étude démontrent qu’il y a 3 catégories de facteurs démontrant une variation : les réseaux de communication, les modèles de tâches et le statut hiérarchique des membres du groupe (Chapuis et al., 1975, p. 90). Par exemple pour le premier, les réseaux de communication, Chapuis et Gauthier soulèvent que « « changer le réseau », c’est-à-dire substituer au cours magistral des tables rondes, ou « changer le modèle pédagogique » (…) a des effets sur l’expression verbale du groupe » (Chapuis et al., 1975, p. 91). Ces résultats démontrent qu'il y a une relation possible entre les structures de communication à l'intérieur des groupes et la théorie des structuralismes. Les deux théories prennent en compte la collectivité et le langage à l'intérieur des groupes. Enfin, elles démontrent en quoi la communication est importante au sein de groupe.  

Watzlawick

Watzlawick présente les cinq axiomes de la communication. En premier lieu, on ne peut pas ne pas communiquer. C’est-à-dire, même si on n’utilise pas le langage verbal on parvient tout de même à communiquer. Par exemple, à l’aide de geste ou d’expression faciale il est quand même possible de faire passer un message. Le deuxième axiome communicationnel de Watzlawick présente la méta-communication. Ceci dit, chaque communication a un contenu et un rapport relationnel. Les signaux échangés et les propositions qui concernent la codification sont ce qui définit les contenus communicationnels. Par la suite vient un troisième axiome soit celui de la séquence de l’interaction. Ce dernier s’explique comme étant un lien presque direct lors d’une fréquence à chaque fois qu’une interaction est de mise. Tout dépend des aspects qu’on cherche à communiquer lors de nos interactions. De plus, il est important d’ajouter la compréhension d’une information puisque grâce à celle-ci il est possible d’analyser la volonté des gens à communiquer. Ensuite, un aspect numérique et analogique de la communication est ajouté comme axiome. Les êtres humains communiquent la langue numérique complexe et puissante, mais elle reste aveugle à la sémantique. Par exemple, il est possible que des machines travaillent pour nous, mais elle demeure toujours aveugle face à l’aspect sémantique. C’est-à-dire ne prend pas compte des aspects culturel et émotionnel aux yeux de l’humanité. Tout compte fait, Watzlawick présente un dernier axiome celui de la symétrie de l’interaction. 

La critique postmoderne et les théories de la planification
Ensuite, nous avions à lire un texte rédigé par Hamel au sujet de la critique postmoderne et des théories de la planification. En fait, dans le texte, on se questionne afin de savoir « (…) jusqu’à quel point le courant communicationnel est-il en mesure de répondre aux critiques formulées par les tenants du postmodernisme à l’endroit des théories de la planification? » (Hamel, 1997, p. 311). On souligne ensuite que les théories de la planification ont été attaquées par les tenants du postmodernisme qui étaient en accord avec les arguments soulevés par les antiplanificateurs, dans les années 1960, en cause de leur impact négatif sur la société (Hamel, 1997, p. 312). En fait, pour répondre à la question posée ci-haut, selon Hamel, « le courant communicationnel n’a pas été en mesure de répondre d’une manière entièrement satisfaisante aux critiques soulevées par les analyses postmodernes au sein des théories de planification » (Hamel, 1997, p. 318). Cette étude démontre qu’il y a une ressemblance avec la théorie de Watzlawick puisque tous les deux ils présentent une théorie moderne. Watzlawick présente de son côté une théorie qui est plutôt moderne, car ils abordent lors d’un axiome, l’aspect numérique versus analogique.      



Le constructivisme

            En ce qui concerne le constructivisme, nous avions un texte à lire par Mucchielli à ce sujet. Selon Mucchielli, « le monde et l’individu forment une totalité construite par le sujet » (Mucchielli, 1994, p. 81). Mucchielli mentionne Lewin (1930) et son « concept d’espace de vie » démontrant que toutes les décisions prises par un individu vivant dans une société quelconque seront affectées par l’environnement de celle-ci (Mucchielli, 1994, p. 81). De plus, Lewin soutient qu’ « il se comporte dans un monde de valeurs attribuées aux éléments clés de cet environnement » (Mucchielli, 1994, p. 81). Mucchielli souligne ensuite Mead (1934) qui, quant à lui, sera le premier à introduire la « notion d’interaction dans les sciences humaines » (Mucchielli, 1994, p. 83). Il soulève que le « Moi » ne peut exister qu’à travers les interactions sociales et que la pensée humaine serait aussi basée sur les interactions avec les autres, car elle démontre une certaine « aptitude progressive à adopter le point de vue d’autrui sur soi » (Mucchielli, 1994, p. 83). Mead soulève alors que l’action individuelle n’est pas possible, qu’ « il n’existe qu’un « acte social » », ou  si on préfère, une action incluant 2 personnes ou plus (Mucchielli, 1994, p. 83). Il ajoute que pour que le message transmis ait un sens, il faut que l’individu qui transmet le message ressente la même réaction, dans son propre organisme, qu’il essaie de susciter chez son partenaire (Mucchielli, 1994, p. 84).  Mead évoque donc non seulement les notions d’ « interaction et de construction collective du sens, mais aussi les notions de système et surtout de rétroaction anticipatrice » (Mucchielli, 1994, p. 84). Dans le texte de Mucchielli, on mentionne aussi Bateson (1936) et son apport à la théorie du constructivisme. Selon l’auteur, il « fera avancer la réflexion en montrant d’une part comment l’ensemble des comportements des individus d’une société forme un tout cohérent dont on peut expliciter les « prémisses » fondatrices et, d’autre part comment les interactions humaines ont une propriété caractéristique fondamentale : celle d’induire chez l’interlocuteur des réactions spécifiques » (Mucchielli, 1994, p. 84). Il appellera cette dernière caractéristique fondamentale la « schismogénèse » (Mucchielli, 1994, p. 84). Selon Mucchielli, ce serait Bateson qui aurait introduit l’analyse des interactions dans le champ des sciences humaines (Mucchielli, 1994, p. 85).
Pour continuer, dans le même texte de Mucchielli, on mentionne aussi l’école de Palo Alto, dont on a parlé un peu plus tôt, qui vient reformuler la notion de « schismogénèse » de Bateson en « parlant de position supérieure (haute) et de position inférieure (basse) » (Mucchielli, 1994, p. 85). Selon le point de vue de l’école de Palo Alto, celui qui occupe la position supérieure « dirige et détient la responsabilité de l’interaction” alors que celui qui occupe la position inférieure « s’ajuste et répond aux initiatives » de la personne occupant la position supérieure (Mucchielli, 1994, p. 85). Mucchielli mentionne par après le point de vue d’Adler (1919) par rapport au constructivisme. C’est d’Adler que provient « la première idée de « construction de la réalité » avec la notion de « réalité fictionnelle » construite par le malade pour se protéger » (Mucchielli, 1994, p. 86). Le malade utilise alors la « notion de fiction » afin de se sentir mieux, d’avoir plus d’espoir envers la guérison de sa maladie (Mucchielli, 1994, p. 86). On mentionne par après l’idéologie de Piaget qui est aussi constructiviste, car « pour lui, l’origine de la connaissance se situe dans l’activité pratique et cognitive du sujet et non dans le monde extérieur seul ou dans l’appréhension sensorielle » (Mucchielli, 1994, p. 87). Pour terminer, Mucchielli soulève le point de vue de Weiner et son apport au constructivisme introduisant la notion de rétroaction, « à l’origine de la notion de causalité circulaire » (Mucchielli, 1994, p. 90).

Bateson

De son côté, Bateson ne parle pas du tout de la sphère publique. Il base ses connaissances sur la théorie de Shannon et Weaver. Bateson présente un niveau de généralité qui lui est ensuite reproché. C’est alors qu’il obtient une vision systématique de la communication. Les idéologies de Bateson demeurent encore très générales ce qui limite sa théorie. Il cherche à savoir comment les gens communiquent entre eux en étudiant les rapports et les interactions. Comme exemple, la théorie de Bateson démontre qu’il ne faut pas nécessairement changer le monde simplement le comprendre. Ses recherches suscitent à une méthodologie du changement étant donné que sa théorie était beaucoup trop généralisée. De son côté, l’école de Palo Alto prend en compte les comportements des gens. C’est-à-dire lorsqu’on se trouve dans une situation quelconque, il est possible de changer les faits ce qui risque de modifier le sens. Par conséquent, les gens vont pouvoir modifier quelques composantes comportementales. Par exemple, la beauté est dans les yeux de celui qui observe et c’est dans les yeux de l’observateur qu’il est possible d’analyser certains comportements. Parfois, il est possible de remarquer le malheur d’un individu ainsi lorsque notre perception change, le monde change aussi. De plus, l’école de Palo Alto vient aussi rejoindre la théorie béhaviorisme puisqu’on parle de conditionnement. L’école de Palo Alto affirme qu’il est possible de modifier un comportement tandis que le béhaviorisme est une théorie qui démontre qu’il faut plusieurs stimuli pour changer un comportement. L’information est le concept clé pour changer un comportement puisqu’on peut librement décidé de changer ce comportement ou non. L’école de Palo Alto présente un axe du pouvoir qui se situe dans le sujet ce qui permet à l’usager d’entreprendre une expérience plaisante ou mauvaise. Celle-ci présente une approche systémique et met l’accent sur les interactions et sur les réactions. On peut donc déduire que ce n’est pas la composante qui compte, mais bien les rapports qu’elle établit. Au début, Bateson ne voulait pas influencer les comportements des gens puisqu’il voulait influencer le contexte émotionnel. Par la suite, il réalise qu’il y a certains comportements dysfonctionnels ce qui nous pousse à réinterpréter une situation pour aider un individu tout en adoptant une vision différente. Étant donné que cette théorie était trop vague, Watzlawick développe les idées générales de Bateson en ajoutant les cinq axiomes dans l’école de Palo Alto.    
La radio et les adolescents
            À partir du texte de Glevarec que nous avions à lire, nous pouvons tirer le fait que les adolescents de la France ont un bien plus grand intérêt dans la radio que les adolescents canadiens par exemple, car «  elle est le seul espace d’une prise de parole et d’une apparition publique des adolescents, notamment parce qu’une part de sa programmation est une diffusion quotidienne d’émissions de « radio libre » ou « libre antenne » de plusieurs heures le soir » (Glevarec, 2003, p. 29). La radio représente donc un moyen pour eux de s’exprimer, de se reconnaître à travers les enjeux discutés et de s’y identifier. Selon nous, cette étude est reliée au concept de Bateson puisqu'il tous deux en compte le comportement des gens. Bateson présente plusieurs aspects qui influencent le comportement et d'après nous la radio et les médias en font partie puisqu'ils ont une influence énorme sur le comportement des gens.    


Lebenswelt

           
Lebenswelt croit que c’est l’expérience du monde vécu qui nous aide à avancer dans le futur alors selon lui l’objectivité est impossible à atteindre. Par ailleurs, on retrouve au sein de notre société des systèmes symboliques qui se font à partir de code exclusif au langage qui lui est collectif. Même si on ne comprend pas les codes spécifiques nous sommes tous de même doués de la capacité de communiquer puisqu’on parle tous le même langage. Puisque nous utilisons le langage comme moyen de communication, il est possible d’arriver à de nouvelles informations. Même si nous sommes tous capables de communiquer. Le langage ne va pas aboutir à changer le code de la société marchande alors la société utilise encore le code marchand comme code de base. Un système risque d’échouer lorsqu’il ne tient pas en compte la vie de ses membres. D’autant plus, le langage est toujours voué par l’action et c’est à travers le langage qu’on mesure le changement des structures de la société. Lorsqu’on mesure ces changements, on prend en compte la vie des membres du système en question ce qui amène la réussite du système.  On peut alors relier Lebenswelt à la théorie constructiviste vu qu’elle prend en compte l’expérience du monde vécu.
Dans le texte de Chevalier que nous avions à lire, on mentionne que «  si la vulgate constructiviste s’impose si aisément comme fonds idéologique (…) c’est (aussi) parce qu’elle s’alimente et s’enrichit de sources culturelles très communes auxquelles elle offre un écho et où elle « s’enracine » pour reprendre l’expression de Le Moigne » (Chevalier, 2004, p. 9). Selon nous, cela vient compléter le point de vue de Lebenswelt mentionné ci-haut. Chevalier soulève aussi la notion de « naturalisation » qui signifie que les « idées sont (ici) considérées comme matrice d’accueil sur fond de laquelle on construira du savoir » (Chevalier, 2004, p. 10). On peut aussi rattacher à cette idée de culture individuelle le texte de Côté que nous avions aussi à lire. En fait, Côté soulève qu’il est important de mieux comprendre l’« historicité du développement de la société » en tenant compte du « procès de communication culturel sous-jacent à toutes les formes de communication sociale » (Côté, 1998, p. 12). Selon ce même auteur, il est important d’être au courant des éléments culturels qui ressortent de tout phénomène de communication social pour mieux « situe(r) l’enjeu d’une capacité de reconnaissance du procès de (re)création culturelle à l’œuvre dans les manifestations de la culture contemporaine » (Côté, 1998, p. 12). Cela signifie qu’il est important de connaître les valeurs et les croyances importantes d’une société afin de mieux comprendre comment les individus s’attribueront le message transmis. Côté discute alors du fait que le « médium » de la signification serait « tout le procès socio-historique qui participe de la genèse culturelle de toute expression, dans la pleine reconnaissance des caractères dialogal, dialogique et dialectique qu’elle met en scène » (Côté, 1998, p. 13).

Habermas

Pour commencer, Habermas reprend les prémisses de l’école de Francfort dans le but d’en analyser les possibilités pour ensuite ajuster ses analyses. De son côté, Kant a apporté la notion des lumières. L’époque des lumières était une période importante pour l’homme puisque c’est à ce moment que ce dernier commence à penser par lui-même. La liberté a des limites puisque les gens ne pouvaient pas dire et faire ce qu’ils veulent, car elle viendrait déranger l’ordre social et politique. Selon Habermas, l’homme n’a pas réussi le projet des lumières ni de développer une analyse critique ce qui a mené vers un échec. À partir de cette idéologie, Habermas établit une relation entre le public et le privé puisqu’il trouve important de trouver un espace de discussion. Cet espace représente un espace ou les opinions peuvent être exprimées librement. Habermas créé cet espace public pour que les idées circulent, s’échangent et sont critiqué, mettant l’humanité sur la voie du progrès. Il cherche à garder espoir et croit que l’humanité a encore le pouvoir. Selon lui, la rationalité définit l’humanité. Donc, la société a pris le code marchand comme le code commun en communication. Pour appliquer cette rationalité, les gens se doivent de vouloir s’éduquer c’est-à-dire de croire en eux même. L’analyse de Francfort a connu un échec parce que la rationalité rattachée à celle-ci avait déjà plusieurs problèmes parce qu’elle voulait dominer l’humanité et ses émotions. De son côté, Habermas a connu une difficulté non pas dans la rationalité, mais plutôt dans la modernité. D’une part, l’usage est privé puisque c’est personnel et fait partie de la société marchande. Habermas définit la rationalité privée par les choix individuels. D’autre part, les médias forment l’espace public et définissent ce qui provient de la collectivité.
Transformation d’un modèle épistémologique vers un modèle praxéologique
            Le texte que nous avions à lire rédigée par Quéré nous démontre bien que nous sommes présentement en pleine transformation d’un modèle épistémologique de la communication vers un modèle praxéologique de la communication (Quéré, 1991, p. 72). Ce « changement de paradigme en cours est pour partie lié à des transformations internes du champ intellectuel et à l’évolution des différentes disciplines », selon Quéré (Quéré, 1991, p. 72). L’article discute d’ailleurs de l’opposition de ces deux modèles. Le modèle épistémologique « raisonne en termes de production et de transfert de connaissances sur le monde et les personnes » (Quéré, 1991, p. 72). Il fait référence à la première perception et conception que nous avons du message diffusée par le canal de communication « qui ne bénéficie pas nécessairement de l’appui des intentions du sens commun » (Quéré, 1991, p. 72). Par contre, en opposition à ce modèle, le modèle praxéologique « relève du schème de la constitution d’un monde commun par l’action, ou (…) du schème de la « construction sociale de la réalité » » (Quéré, 1991, p. 72). Le deuxième modèle représente un développement de perception commune, ou d’un « point de vue partagé », avec d’autres individus de la part du sujet ciblé par le message afin de le pousser lui-même à l’action (Quéré, 1991, p. 76). Quéré souligne que la communication faisant partie du modèle praxéologique « est essentiellement un processus d’organisation de perspectives partagées, sans quoi aucune action, aucune interaction ne sont possibles » (Quéré, 1991, p. 76). La perception commune entre l’individu et certains tiers crée un certain « lieu commun » entre ceux-ci et l’individu peut alors s’identifier aux autres et agir de la même façon (Quéré, 1991, p. 76). Le nouveau modèle praxéologique semblerait donc nous pousser à construire un espace public commun, à bâtir notre style de vie autour de nos interactions avec les autres (Quéré, 1991, p. 76). Selon nous, le concept épistémologique et praxéologique est semblable à la théorie présentée par Habermas on parle de la notion de privée et public tandis que selon Quéré le problème épistémologique est le transfert de connaissance de personne en personne et le praxéologique est d’un point de vue partagé, c'est-à-dire vu de la société. Ces deux théories sont semblables puisqu’elle aborde tous les deux un côté individualiste et un côté relié à la collectivité.  

Thursday, 3 November 2011

Bibliographie

1- Herrera Vegas, E., 2011, session automne, « Théorie des médias » note de cours présenté en classe le 12 et 15 septembre 2011.
3- Déloye, Y., Favre P. et Offerlé M., Gaxie D., Ihl O., Joignant A., Dimension de la socialisation politique, Revue française de science politique, 52e année, n. 2-3, 2002, p. 123-249.
4- Boltanski, L. (1990) Sociologie critique et sociologie de la critique Politix, Vol 3, 10-11  pp. 124-134
5- Lafontaine, C. Nouvelles technologies et subjectivité Les frontières renversées de l’intimité. Sociologie et sociétés Sous la direction de Bernadette Bawin et Renée B. Dandurand Volume 35, numéro 2, automne 2003, p. 203-212 De l'intimité / Intimacy: Several Issues
6- Le Roux, R. (2009) Sur le moment cybernétique Revue de synthèse : tome 130, 6e série, n° 1, 2, p. 181-185 
7- Input- Output Pattern : http://www.w3.org/2003/Talks/0522-wsdl-plh/slide16-0.html
8- Pas cybernétique que ça : http://de-source-sure.blogspot.com/2011_04_01_archive.html
9- Des ressources professionnelles pour les enseignants-documentalistes : Lasswell http://www.cndp.fr/savoirscdi/index.php?id=1432,
10- Two Step Flow Theory : http://globalmediaimpactcenter.org/ourexpertise_communication.php?id=5

Analyse d'un concept: Modèle de Lazarsfeld

L’effet important était de comprendre l’espace public qui lui permet de réaliser que le niveau macrosociologique ne peut se réaliser s’il n’y a pas de rapport entre les sujets et la société. En plus, il est important de prendre en compte les effets des médias de masse sur l’auditoire puisqu’il y a une certaine capacité de transformer les choix du public. Il existe donc un lien entre les médias de masse et les changements apportés par ceux-ci. Selon nous, Lazarsfeld aurait du aller en profondeur sur le fait que les leaders d’opinion ont leurs propres valeurs à suivre ainsi que leurs propres expériences de vie ce qui fait en sorte que le leader d’opinion influence les autres par rapport à son propre jugement. D’un côté nous allons avoir les mêmes intérêts que notre entourage, mais d’un autre côté la société est influencée par les médias. Ce qui est important à réaliser, c’est que les recherches de Lazarsfeld ont été mises en place avant l’implantation de la télévision. Alors, la radio était importante, mais de nos jours, de moins en moins de gens veulent entendre la publicité à la radio alors les gens écoutent de moins en mois la radio. L’ordinateur est un facteur qui fait en sorte que nous écoutons moins la radio. Les médias numériques font en sorte que la population est beaucoup plus centrée sur leurs propres besoins. Comme le mentionne l’école de Francfort, je crois que les liens entre les individus prennent de moins en moins d’importance puisqu’il se base beaucoup sur le code marchant. Il serait donc important d’ajouter à sa théorie que les gens tissent moins de liens entre eux. Les conséquences qu’apporte cette théorie à l’individu sont qu’il va soit devenir un leader d’opinion ou fait partie du grand public. La pertinence dans le contexte actuel est que la théorie s’applique encore à notre société puisque l’information passe encore indirectement par des leaders d’opinion. En plus, elle ne prend pas en compte le fait que les médias sont beaucoup plus puissants et présent qu’il l’était auparavant. Alors, d’après nous, la théorie de Lazarsfeld ne s’actualise pas au sein de notre société. 

Lazarsfeld

À partir de la théorie de Lasswell, Lazarsfeld présente plusieurs aspects intéressants sur l’influence des médias sur les récepteurs. Il est un mathématicien et psychologue de formation. Grâce à ses recherches appliquées et ses sondages, il réussit à faire de nombreuse découverte qui aura par la suite, une très grande influence dans le monde des médias. Lazarsfeld apprend à travers ses recherches que les relations interpersonnelles sont plus déterminantes que les médias lors de décision politique ou envers un choix pour un produit. Il découvre que le rôle des leaders d’opinion de retrouve à être marginale par rapport à la position que prend la société. Ceci résulte à sa théorie du two-step flow qui changera l’univers médiatique jusqu’à présent. « Toute sa vie [Paul Lazarsfeld] reste fidèle à un terme de recherche majeur : il s’agit de formuler des schémas explicatifs, de processus de décision et d’actions élémentaires qui tissent la vie économique et la vie politique ».
Ceci explique en première partie, l’intention de sa première recherche en 1944. The people’s choice était une recherche lors de l’élection présidentielle au États-Unis qui étudiait la formation des choix électoraux des citoyens. Leurs rechercher à eu lieu dans le compté d’Erie dans la région d’Ohio. Lazarsfeld découvre que la prédétermination du vote était basée sur la religion du citoyen, sa catégorie sociale professionnelle et si ce dernier provenait d’un milieu urbain ou rural. Comme résultats, le chercheur réalise que suite à l’exposition aux médias, l’individu moderne est déraciné, mais que de nouveaux liens sociaux se sont constitués. Il vit donc une exposition sélective aux médias qu’il consomme et ses opinions préexistantes sont renforcées. Contrairement à l’école de Francfort, Lazarsfeld ne prend pas en compte la rétroaction de son grand public. C’est à dire, que l’auditoire va prendre position par rapport aux connaissances et aux choix de leur leader d’opinion. Selon Lazarsfeld, les relations personnelles sont donc importantes dans les décisions des individus.
À travers sa deuxième recherche en 1955, Lazarsfeld en apprend d’avantage sur les leaders d’opinion et comment ces derniers ont une forte influence envers leur entourage. Personal Influence, était une recherche qui s’intéressait à la consommation des femmes dans une petite industrielle aux États-Unis. Comme cobaye, la recherche avait un échantillon de 800 femmes âgées de plus de 16 ans et avait comme objectif de faire une corrélation entre les réseaux sociaux de ces femmes et les comportements de consommations et que les pratiques culturelles. Il réalise qu’auprès des biens de consommation se sont les femmes mariées qui étaient leaders d’opinion, qu’auprès de la mode et du cinéma c’était les jeunes filles et que finalement lorsqu’il était question de politique c’était les femmes bourgeoises qui étaient leaders d’opinion.  Encore une fois, comme l’école de Francfort, Lazarsfeld affirme que la neutralité est inatteignable. C'est-à-dire que le leader d’opinion accueil l’information que les médias diffusent et ajoute à ses connaissances tout en fonction de ces valeurs et de ses expériences antérieures. Les médias ont toujours donc une influence sur la société, mais c’est le leader d’opinion qui va faire la différence en y rajoutant sa perception.  


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École de Francfort et le modèle du positivisme

          L’école de Francfort présente un paradigme critique. Cette théorie se concentre sur la communication alors il est possible de conclure que son point d’origine est très vaste. Malheureusement, la société de masse ramène avec elle une perte du sens collectif. C'est-à-dire qu’on retrouve de plus en plus une absence de liens entre les gens. Le tout est maintenant retrouvé autour d’objets puisque la société est beaucoup plus matérialiste. En plus, les médias de masse sont mal vus puisqu’ils détruisent la subjectivité. Ceci nous permet de voir à travers le code marchant c’est-à-dire que tout ce qui est pris en compte c’est la marchandise. Alors les médias de masse prennent ce thème dans le but de l’actualiser dans notre société de masse. Comme exemple, l’individu revient de travailleur et s’enferme chez lui pour aller regarder la télévision ou encore clavarder sur l’ordinateur, ce qui élimine tranquillement les liens entre les individus. Au contraire de la théorie présentée par Lazarsfeld, l’école de Francfort affirme que les liens sociaux disparaissent de plus en plus faisant en sorte que le code marchant prend de l’ampleur. Alors, on conclut qu’il y a un haut degré de dépendance par les médias de masse puisque les gens ressentent le besoin d’actualisation par l’entremise du code marchant. D’après Gerbner, nous habitons dans un monde dangereux. La télévision démontre de plus en plus de violence ce qui fait peur aux gens. Souvent, ils ont peur de sortir puisqu’il y a toujours possibilité de violence. Maintenant avec la télévision, il est possible d’ajouter que la violence a toujours existé, mais maintenant on la voit et on la prend en compte.

Dans le texte de Boltanski, nous avons trouvé que son point de vue est très intéressant. Celui-ci stipule que les sciences sociales ont « contribué à vulgariser une représentation du monde dans lequel on peut interpréter les agissements de gens, quels qu’ils soient, quand on a compris qu’ils étaient toujours orientés vers la recherche de satisfaction des intérêts particuliers (…) » (Boltanski, 1990, p. 128). Il souligne ensuite qu’un de ces intérêts le plus importants est souvent le pouvoir (Boltanski, 1990, p. 128). Il dit donc que les interactions entre les hommes peuvent être souvent réduites à des « rapports de force » entre ceux qui possèdent un certain pouvoir et ceux qui n’en ont pas (Boltanski, 1990, p. 129). C’est ce qui nous amène au concept de « sociologie critique » qui doit « durcir la coupure entre faits et valeurs pour maintenir à l’abri de toute entreprise critique (…) un ilot de positivité, sur lequel fonder l’ambition d’un dévoilement radical » (Boltanski, 1990, p. 130). Enfin, il est important de remarquer que la théorie présentée par Boltanski est similaire à celle présentée par l’école de Franfort puisque les deux théories sont des théories critiques.  
Dans un autre ordre d’idée, selon le modèle de Horkheimer et Marcuse tout dépend des méthodes et des techniques dans l’accumulation des connaissances selon le modèle du positivisme. Le positivisme peut toujours refuser la validité d’une connaissance d’un monde selon le positivisme. Ceci démontre un contraste très fort par rapport à Karl Popper. La société est faite par des gens qui vivent des expériences, des sentiments ainsi que des émotions. Alors la société est construite. Popper cherchait la neutralité alors il disait qu’il est important de sortir de notre contexte dans le but d’évaluer certaines situations. De son côté, l’école de Francfort ajoute que tout dépend de la connaissance de chaque personne puisque notre vécu est un engagement critique. Il est donc important de regarder le tout avec un œil critique. Ceci est pertinent puisque l’école de Francfort ajoute un point que personne n’avait ajouté avant. Celui que la neutralité n’existe pas. La réalité est concrète et non abstraite. En plus, cette théorie ressemble à celle de Lasswell puisqu’il parle tous deux des effets.
La théorie du positivisme affirme que les connaissances d’un individu sont très importantes. En ce qui concerne Favre et Offerlé, ceux-ci « estimons (estiment) (…) que le bagage cognitif des agents, défini dans sa dimension scolaire, permet (…) d’inférer le savoir pratique, celui qu’il suffit de maîtriser pour tenir son rang dans des situations ou des conversations dites politiques » (Déloye et al., 2002, p. 231). Cela veut aussi dire que selon ces deux auteurs, notre éducation, ou notre savoir scolaire démontrent aussi nos capacités à établir des conversations politiques. Tout comme la théorie du positivisme, cette théorie prend en compte les agents et les institutions importantes qui interfèrent avec la vie d’un individu. Finalement, selon Joignant, « la relation entre compétences (ou incompétence) et le rapport au politique ne se laisse pas comprendre facilement, puisque certaines formes d’incompétence politique peuvent, malgré tout, se traduire dans des rapports « épisodiquement » politisés » (Déloye et al., 2002, p. 249). Selon nous, ce dernier énoncé est un peu moins clair et nous trouvons qu’il est de même, un peu moins crédible.
      

Max Horkheimer
                                                        
Marcuse

Le modèle de Lasswell

           Pour commencer, il est important d’ajouter que le modèle de Lasswell provient du modèle de Shannon et Weaver. Ce modèle diffère des autres modèles puisqu’il présente deux possibilités d’analyse sociologique. La première est la société macrosociologique qui est présentée sous forme de vision générale de la société. Cette vision est globale ce qui me fait beaucoup penser au village global de McLuhan. De l’autre côté, une vision beaucoup plus spécifique est amenée, celle de la microsociologie. Cette explication démontre que l’individu est à la base de la société c’est-à-dire que la société est conçue à partir d’individu. Pour ce faire, on prend en compte l’interaction entre deux individus et il nous est possible d’obtenir un aperçu global. Comme exemple, prenons une goutte d’eau provenant de l’océan. On l’observe au microscope et on obtient un aperçu de l’océan au grand complet. Ensuite, dans le modèle de Lasswell, la première chose à analyser est, la notion de qui dit quoi. L’auteur envoie une information qui est davantage collectivement pertinente. Ensuite, il dit à qui se destine le message. Dans cette analyse, on détermine le groupe cible c’est-à-dire les récepteurs. Ensuite, il est important d’analyser ce que l’auteur dit. Il dit quoi nous permet de faire l’analyse du message transmis. Avec quels effets nous permet ensuite de faire l’analyse de l’influence des médias de masse sur la population. Quel est l’effet des médias sur les individus. Ce champ touche beaucoup Lazarsfeld puisqu’il se base beaucoup sur l’aspect des effets sur un individu. Enfin, par quel moyen le message se transmet-il? Souvent, on utilise un canal pour assurer la transmission du message. C’est dans cette analyse qu’on ajoute la codification et la décodification. Dans un autre ordre d’idée, la vision positivisme permet à Lasswell de réaliser les différents champs d’analyse qui s’ouvre à la communication. Comme exemple, prenons la microsociologie qui est composée d’individus. Il y a toujours possibilité d’influencer les perceptions des récepteurs ainsi qu’anticiper leurs réactions face à une situation donnée. Prenons l’exemple du petit Albert, lorsqu’on lui présente l’objet et qu’il démontre qu’il a peur. Selon l’aspect microsociologique,  on assume que tous les enfants vont réagir de la même façon. Par contre, on ne sait pas vraiment puisque chaque individu est différent. Il est possible de faire l’analyse qu’une fois qu’on sait que l’influence est différente pour chaque individu ce qui fait en sorte que nous allons tous réagir de façon différente. Par contre, ils ont ajouté le fait qu’il est impossible d’influencer directement les récepteurs puisqu’il y a toujours possibilité de refus de la part des récepteurs. Alors, Lasswell à conclu en disant que la communication n’est pas directe et immédiate puisque le public à toujours le dernier mot. Selon nous, cette théorie a ajouté un point très important au processus communicationnel. Celle de l’influence du message sur l’individu.

Pour continuer, Gaxie, quant à lui, s’ « efforce de prendre au sérieux les préférences idéologiques et politiques (dans un contexte donné), d’essayer (essaie) de repérer les instruments d’évaluation et, en particulier, les valorisations dont elles sont, au moins pour une part, le produit tout en s’efforçant de comprendre ce que ces valorisations doivent aux diverses socialisations constitutives de l’expérience du monde d’un individu » (Déloye et al., 2002, p. 147). Il répond ensuite à cette question en disant que plusieurs éléments biographiques d’un individu peuvent avoir un impact sur l’ordre politique (Déloye et al., 2002, p. 156). Gaxie tente alors de nous démontrer qu’il ne faut pas oublier de tenir compte des « trajectoires individuelles et les (des) expériences de socialisation » des individus de la société afin de pouvoir ensuite comprendre comment leurs choix idéologiques, ou dans ce cas-ci politiques, se font et se diffusent dans la société (Déloye et al., 2002, p. 169).  La théorie de Gaxie et la théorie de Lasswell ont plusieurs caractéristiques communes. Tous deux prennent en compte le fait que les individus ont aussi le droit de parole. C’est-à-dire qu’ils ont tenu compte des propres opinions et des propres choix idéologiques d’un individu. 
Tout d’abord il est important d’affirmer que la théorie de Lasswell est un modèle de socialisation. De son côté, Déloye a ajouté la « socialisation religieuse » et souligne que la religion est une « affaire publique qui pénètre les différents domaines de la vie sociale » (Déloye et al., 2002, p. 198). Il voit donc la religion comme étant quelque chose de présent dans la société en général, mais qui touche différemment tous les individus. On ajoute aussi que dans cette école de pensée, la politique est complètement séparée de la religion (Déloye et al., 2002, p. 198). Déloye ajoute que les « tentatives pour imposer des catégories spécifiquement politiques sont stigmatisées comme réductrices (…) destructrices de la « personne humaine » comme l’Église entend la gouverner dans sa totalité » (Déloye et al., 2002, p. 198).


                      http://www.cndp.fr/savoirscdi/index.php?id=1432

Cybernétique

          De son côté, la théorie de la cybernétique garde en tête la théorie systémique. De plus, ces deux théories incluent la notion de rétroaction dans leur analyse. La cybernétique prend en compte l’humain et les machines et tente de faire une distinction précise entre les deux. L’une des distinctions est que l’humain réagit tandis que les machines n’ont pas de réaction face à une situation alors nous avons conclu que les machines n’apportent pas de rétroaction. Contrairement à la théorie systémique, la cybernétique essaie de garder son énergie à l’intérieur du système au lieu de la projeter vers l’extérieur. La théorie présente tous les rapports comme étant des échanges d’énergie. Norbert Weiner, est le fondateur de la théorie de la cybernétique alors puisqu’il provient des sciences il transfère le tout en forme d’énergie. Ensuite, il évalue comment traduire l'énergie en terme social. Il conclut que c’est un transfert d’information qui permettra ensuite de faire la différence entre un stimulus provenant d’un monde physique et celui du monde humain c’est-à-dire de la communication. En plus, l’information doit constamment circuler pour maintenir le processus. L’une des différences avec la théorie systémique est que lorsqu’on perd l’information dans la théorie cybernétique, le système s’effondre. Alors, il m’était possible de conclure que l’information est ce qui maintient l’équilibre au milieu de ce système. En plus, cette information se doit d’être équilibrée par rapport à ce qui entre et ce qui ressort du système en question. Alors, il est possible d’évaluer comment les gens de l’intérieur font pour maintenir l’équilibre de leurs systèmes afin de maîtriser les tensions externe et interne. Enfin, le système répond tout en s’adaptant à l’information qui nous est soumise. Par contre, il est important d’ajouter que la richesse de l’information est aussi prise en compte puisqu’il est important de contrôler la connaissance. De même, la professeure a ajouté que « vivre c’est communiquer ou échanger, et le réel peut tout entier s’interpréter en termes de messages » (Herrera, Vega, pp. 80).   
           Nous pouvons aussi relier la théorie de la cybernétique au texte de Lafontaine. Dans ce texte, Lafontaine sous-entend que l’ « (…) envahissement des territoires intimes par les nouvelles technologies ne peut qu’avoir des répercussions directes sur les modes d’expression de l’individualité dans nos sociétés » (Lafontaine, 2003, p. 203). Selon lui, l’individualité serait plutôt basée sur l’adaptabilité et la subjectivité serait aussi transformée (Lafontaine, 2003, p. 203). De là, il ajoute qu’il  y aurait une « mutation de la subjectivité (…) en cours, dont l’un des axes principaux s’articule précisément autour de la redéfinition du rapport intériorité-extériorité, recoupant, en partie, l’opposition entre sphères privée et publique » (Lafontaine, 2003, p. 204). Nous croyons que cette dernière affirmation partage les mêmes idéologies dominantes que celles retrouvées dans la théorie de Weiner puisqu’ils prennent tous deux en compte la notion de l’intérieur et de l’extérieur. La « notion d’intériorité » de Lafontaine, qui soulève une « barrière intime séparant le sujet du reste de la société », est d’ailleurs la même que l’on retrouve dans l’école de pensée de Weiner (Lafontaine, 2003, p. 205). Lorsque nous avons discuté plus tôt du fait que l’information devait constamment circuler dans la théorie de la cybernétique, on peut relier ce fait au discours de Lafontaine : « en terme d’intimité, l’espace intérieur propre au sujet moderne n’apparaît alors plus comme un refuge socialement inatteignable, mais plutôt comme un carrefour par où transitent les flux informationnels formant la société » (Lafontaine, 2003, p. 207). On voit bien que la notion du flux communicationnel est présente chez Lafontaine tout comme chez Weiner.
            Tout de même, la cybernétique démontre plusieurs difficultés et Le Roux réussit bien à nous les faire parvenir. Le Roux ajoute « (…) la cybernétique est considérée avant tout comme une science cognitive avortée » (Le Roux, 2009, p. 183). Le Roux n’est pas convaincu de la crédibilité de la théorie de la cybernétique. Il ajoute même que l’ « histoire de la cybernétique nécessite de nombreux autres chapitres, dans lesquels la question centrale ne sera pas toujours focalisée sur la notion d’information. Il n’y a pas que cette notion, matérialiste ou non, dans la cybernétique » (Le Roux, 2009, p. 183). Cela nous fait voir un autre côté de la théorie et nous démontre les limites de la théorie de la cybernétique.

Humain vs machine
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Systémisme

           Le systémisme débute avec les rapports qui se forment biologiquement entre les cellules. Cette théorie commence à voir comment un organisme arrive à mettre en interaction des cellules différentes. En plus, la théorie du systémisme nous permet d’inclure la notion de fonction. Grâce à la théorie du systémisme, on prend encore en compte le transfert d’information alors il était possible de faire une analyse par rapport à la théorie de l’information de Shannon et Weaver. De plus, nous avons appris que cette théorie se distingue de l’environnement social ce qui permet au système de se refermer sur lui-même tout en recevant l’information provenant de l’extérieur. La notion de l’input et de l’output est de mise puisque tout ce qui entre à l’intérieur du système doit éventuellement en ressortir. Comme exemple, lorsque deux personnes sont en dialogue, ils doivent analyser l’information pour ensuite amener une rétroaction qui apporte quelques modifications. Alors, on peut conclure que le système reçoit de l’information, mais en diffuse aussi pour maintenir son équilibre. Par contre, une des difficultés du système est qu’il prend constamment l’énergie provenant de l’extérieur dans le but de se maintenir. Enfin, Melvin de Fleur, ajoute la notion de rétroaction dans le système de l’environnement social. En plus, il m’a fait remarquer qu’il y a un aspect relationnel c’est-à-dire que le système interagit avec la société. Selon nous, la théorie systémique est très bien développée surtout depuis qu’ils ont ajouté la notion de l’input et de l’output. Il est vrai que l’information qui entre doit un jour en ressortir ce qui rend l’information beaucoup plus enrichissante.

En outre, nous allons discuter de la notion de « socialisation politique » abordée par Déloye, Favre et Offerlé, Gaxie, Ihl et Joignant dans le texte tiré de la Revue française de science politique (Déloye et al., 2002). Tout d’abord, la recherche de Ihl tente de « comprendre (…) les cheminements(,) de ce qui est appréhendé, non comme un processus de « socialisation » mais comme un phénomène de « politisation » » (Déloye et al., 2002, p. 126). Il souligne que si certains groupes d’individus étant nés au même moment avec les mêmes valeurs et attitudes sociétales, que l’on appelle aussi cohortes, existent, c’est parce qu’on « leur confèr(ent) une conscience spécifique » (Déloye et al., 2002, p. 126). Il mentionne aussi l’École behavioraliste qui, elle, s’intéresse aux lieux sociaux où les gens « « apprennent » ce que signifie la politique » (Déloye et al., 2002, p. 126). Enfin, il nous explique que la socialisation politique représente la façon dont le social est attribué à chaque individu (Déloye et al., 2002, p. 128). Il fait aussi référence à une certaine « théorie fonctionnelle de l’intégration » lorsqu’il en parle (Déloye et al., 2002, p. 128). Selon nous, cette théorie présentée est semblable à celle du systémisme puisqu’on parle de petit groupe social. Enfin, cette théorie présente une similarité lorsqu’on parle de la « théorie fonctionnelle de l’intégration » puisqu’elle s’ajoute à celle du systémisme qui lui affirme que l’aspect relationnel est important.


              http://www.w3.org/2003/Talks/0522-wsdl-plh/slide16-0.html